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Lettres de madame, duchesse d'orleans, nee princesse palatine - 1672-1722)

Couverture du livre « Lettres de madame, duchesse d'orleans, nee princesse palatine - 1672-1722) » de Orleans/Gascar aux éditions Mercure De France
Résumé:

Née en 1652, arrachée, à dix-neuf ans, à son Palatinat natal pour être mariée au frère de Louis XIV, Charlotte-Élisabeth étonna la cour par ses façons rustiques et ses propos cocasses mais sut gagner la sympathie du roi. Ni l'indifférence courtoise de Monsieur, ni les intrigues des courtisans,... Voir plus

Née en 1652, arrachée, à dix-neuf ans, à son Palatinat natal pour être mariée au frère de Louis XIV, Charlotte-Élisabeth étonna la cour par ses façons rustiques et ses propos cocasses mais sut gagner la sympathie du roi. Ni l'indifférence courtoise de Monsieur, ni les intrigues des courtisans, ni, plus tard, la mise à sac de son pays d'origine par les troupes françaises ne lui firent oublier ses devoirs. Mais, quand Louis XIV obligea Philippe d'Orléans à épouser une de ses bâtardes, elle osa un esclandre et vécut désormais à l'écart.
Ses joies et ses peines, Liselotte les confia chaque jour à ses parents d'Allemagne dans des lettres qui forment la chronique la plus dense, la plus animée et sans doute la plus véridique du règne de Louis XIV.

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Avis (1)

  • La Princesse Palatine a été mariée très jeune à Monsieur, le frère de Louis XIV. Monsieur préférant les hommes, on ne peut pas dire que la Princesse Palatine ait été heureuse en couple, d'autant plus que son mari préférait dilapider son argent en se montrant plus que généreux envers ses amants....
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    La Princesse Palatine a été mariée très jeune à Monsieur, le frère de Louis XIV. Monsieur préférant les hommes, on ne peut pas dire que la Princesse Palatine ait été heureuse en couple, d'autant plus que son mari préférait dilapider son argent en se montrant plus que généreux envers ses amants. Le grand plaisir de la Princesse était la chasse auprès du roi, pour lequel elle a toujours eu une grande admiration.
    Ses lettres étaient principalement dans ce recuil adressées à sa tante, la duchesse de Hanovre. Madame sait qu'elle n'a pas le physique de rêve et relate le fait et beaucoup d'autres avec beaucoup d'humour. Elle fait même rire le roi ... Elle n'a pas sa langue dans la poche et critique de nombreux personnages : du clergé, des membres de la cour, les médecins... Toutes les petites intrigues de la cour sont ici dévoilées. A la fin de sa vie, elle ne vivra plus que pour son fils qu'elle vénère, surtout depuis qu'il est devenu régent.
    Les lettres sont parfois décousues, on passe du coq à l'âne. Les personnages sont nombreux et même si les notes de bas de page nous apprennent qu'ils sont les frères ou soeurs de tel ou tel, cela ne m'a pas plus avancée. Difficile de s'y repérer. Et finalement, c'est un peu rébarbatif.

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