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Lettre ouverte aux onze millions de lits français qui dorment sans personne dedans

Couverture du livre « Lettre ouverte aux onze millions de lits français qui dorment sans personne dedans » de Bernard Bretonniere aux éditions Le Realgar
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Realgar
  • EAN : 9782491560515
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Constatant que 11 millions de lits sont vides en France alors que 300 000 personnes (dont de nombreux migrants) dorment à la rue, l'auteur dans un élan de générosité et d'humanisme exhorte les français à accueillir les migrants chez eux.

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  • Partant de ce constat, Bernard Bretonnière propose aux Français qui ont des lits ou des chambres de libres d'héberger des sans-abris, des migrants. Lui-même, après des hésitations dues au discours ambiant sur l'insécurité, le risque de vol, d'agression, et toutes autres sortes de peurs, a...
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    Partant de ce constat, Bernard Bretonnière propose aux Français qui ont des lits ou des chambres de libres d'héberger des sans-abris, des migrants. Lui-même, après des hésitations dues au discours ambiant sur l'insécurité, le risque de vol, d'agression, et toutes autres sortes de peurs, a franchi le pas et a osé accueillir chez lui un migrant congolais de 28 ans. Et depuis, ses lits ne désemplissent pas. Il se nourrit des rencontres, des échanges avec ceux qui vivent et dorment chez lui. Un seul incident, un homme qui a été entraîné dans un mauvais chemin -mais à l'extérieur, pas chez Bernard Bretonnière chez qui il est resté correct. "Trop beau pour y croire ? Bisounoursitude ? Angélisme boboïque ? Non : stricte vérité. Ainsi, ces deux lits, chez moi, ne connaissent plus le vide, ma maison ne connaît plus l'ennui ni la morosité, nous vivons tous ensemble tellement mieux, tellement plus. Aujourd'hui, et au quotidien, je ne peux plus me passer de leur présence ; elle m'est devenue nécessaire, parce que naturelle, et revigorante, et salutaire, et vitale." (p.12)

    Lorsque la réalité n'est pas ce que d'aucuns veulent nous vendre dans les médias et leurs discours moisis. Lorsque la réalité, c'est la rencontre de l'autre. Lorsque la rencontre de l'autre c'est la richesse. Et lorsque Bernard Bretonnière finit par une petite pique bien sentie que personnellement j'adore, une pierre dans le jardin des bien-pensants sus-nommés : "Et, tout soudain, je pense à vous, lits chrétiens surmontés d'un crucifix : oublieriez-vous les Évangiles ? Celui de Matthieu par exemple : "J'étais un étranger et vous m'avez accueilli"... (p.16)

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