La communication apparaît capable d'une telle efficacité en bien comme en mal - panoplie de moyens utiles et performants, unanimement approuvés et encouragés versus techniques manipulatoires redoutables, rejetées d'une façon également quasi unanime - que la question des normes à respecter en la matière, des limites à établir dans les pratiques est, de facto, posée. Le colloque Ethique et métaéthique dans les professions de l'information et de la communication s'est centré sur une question clef, celle de l'éthique du communicant en fonction d'un caractère spécifique et particulièrement prégnant de son activité (quel que soit son champ d'intervention): comment peut-on informer et communiquer - et particulièrement de façon professionnelle - avec intégrité, honnêteté, probité, alors que toute communication ne peut pas ne pas se fixer d'objectifs en rapports étroits avec l'influence, la persuasion de cibles; et, de fait, entretient des rapports ambigus avec la manipulation? Qu'est-ce donc qu'une communication éthique? Est-elle seulement possible ? Le cas échéant, comment cette éthique peut-elle s'exercer pratiquement dans les divers métiers de la communication?
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