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L'architecture existentielle religieuse adoptée par la terre entière n'est pas avérée, et c'est dans les livres dits saints eux-mêmes que se cache le secret de l'imposture, secret en multiples facettes que je dévoile avec l'aide involontaire de la religion elle-même. Ici, je démontre la fragilité ainsi que l'inutilité de la notion religieuse d'esprit. L'architecture existentielle, je la fonde, moi, non pas sur la notion d'esprit, mais sur le concept principiel de l'existant, le concept principiel de l'être ; j'en explique donc la signification.L'entreprise religieuse est non seulement frauduleuse mais parfaitement inutile. Voyez : face au Covid-19, préceptes et simagrées religieux sont inopérants et les dieux aux abonnés absents, même un supposé rédempteur/sauveur. Et sur le plan spirituel, la volatile foi religieuse ne suffisant pas à la tâche, on en vient à essayer d'établir l'existence de Dieu en l'inscrivant dans des Constitutions étatiques sous divers aspects afin de l'imposer aux citoyens ; c'est pathétique !L'existence de Dieu n'étant en religion établie que par la foi, la logique voudrait alors que sans la foi, Dieu n'existe pas, n'est-ce pas ? Est-ce cela que veulent les croyants ; sinon, à quoi sert la foi religieuse ? Par ailleurs, la création étant entendue par la religion « sortie du néant », le temps n'a d'importance que dans le temps, et ses productions - péchés, bonnes actions et autres comportements - ne peuvent valoir en dehors du temps. Ne peuvent donc le temps et les oeuvres du temps définir, nourrir et justifier quelques éternels Dieu et Diable, quelques éternels enfer et paradis, quelque vie spirituelle éternelle ; car sinon, en initiant le temps, Dieu créateur s'est trompé - n'est-ce pas ? - si Dieu créateur il y a. À mon avis, il vaut mieux qu'il n'y en ait point. Un Dieu/Diable que la religion présente étourdi, confusionnel, impuissant et idiot qui ne comprend même pas ce que comprend l'homme. J'ajoute que ce Dieu que l'on dit « bon », est celui qui nous accable de tous les maux et qui le revendique, c'est aussi lui qui, comme le Diable, nous tente et nous soumet à la tentation.Nzili Mogbakanda est né en 1943 dans ce qui se trouve être aujourd'hui la République démocratique du Congo. Il passe vingt années de carrière dans la magistrature dite debout, jusqu'au seuil du sommet, puis s'exile. Tant dans la magistrature qu'en battant les pavés de Schaerbeek en tant qu'agent de prévention et de sécurité, son travail n'a jamais été reconnu. À ce jour, il estime n'avoir été que pion du destin. Mais sans doute devait-il en être ainsi en vue d'une réflexion existentielle d'envergure.
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