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Clementine Melois

Clementine Melois

Clémentine Mélois est née en 1980. Plasticienne, membre de l’Oulipo, elle est l’auteur du désormais culte Cent titres (Grasset 2014), d’un recueil de fictions à partir de listes de commissions (Sinon j’oublie, Grasset, collection « Le courage », 2017) et de Dehors, la tempête (Grasset, collection...

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Clémentine Mélois est née en 1980. Plasticienne, membre de l’Oulipo, elle est l’auteur du désormais culte Cent titres (Grasset 2014), d’un recueil de fictions à partir de listes de commissions (Sinon j’oublie, Grasset, collection « Le courage », 2017) et de Dehors, la tempête (Grasset, collection « Le courage », 2020), essai tendre en plein d’humour sur l’universalité du plaisir de lecture à travers l’évocation de ses propres manies de lectrice.

 

Crédit photo : https://www.facebook.com/Clementine.Melois

 

Articles en lien avec Clementine Melois (1)

Avis sur cet auteur (21)

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    Couverture du livre « Alors c'est bien » de Clementine Melois aux éditions Gallimard

    Catherine Giry-Deloison sur Alors c'est bien de Clementine Melois

    La mort d'un proche, surtout quand elle est soudaine, nous désarçonne. Tétanisés, nous préférons la mettre à distance et la déléguer à des professionnels en oubliant de communier avec nos chers disparus pour continuer à les faire vivre en respectant ce qu'ils étaient.
    Dans la famille Mélois,...
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    La mort d'un proche, surtout quand elle est soudaine, nous désarçonne. Tétanisés, nous préférons la mettre à distance et la déléguer à des professionnels en oubliant de communier avec nos chers disparus pour continuer à les faire vivre en respectant ce qu'ils étaient.
    Dans la famille Mélois, c'est tout l'inverse. Il est vrai que le défunt n'était pas un homme ordinaire. Bernard, le patriarche, était un sculpteur qui utilisait des tôles émaillées de récupération pour inventer des œuvres à la poésie loufoque. Dans le quotidien, sa créativité et son enthousiasme enchantent la vie de ses proches.
    Moins de trois ans avant son départ, on lui détecte « un cancer du côlon à un stade avancé ».
    Survivant presque par miracle à une lourde opération, il rentre chez lui et vaque de nouveau à son travail artistique rythmé par de pénibles traitements qui seront inopérants à stopper la maladie.
    Avec sa sœur Barbara, Clémentine, qui raconte les derniers moments de son père, revient dans sa maison d'enfance « pour l'accompagner jusqu'à la fin ».
    Durant les quelques semaines qui restent, les filles, la mère et le père vont imaginer la mise en scène de la mort comme une œuvre d'art qui retrace un parcours bien rempli. « J'ai eu une belle vie et je vais avoir une belle mort » assure le sculpteur.
    On choisit pour l'artiste son bleu de travail en guise d'ultime costume, on peint son cercueil en bleu outremer faisant dire aux employés des pompes funèbres qu'il ressemble à celui de Michou...
    Malgré la souffrance qui se lit sur le corps de Bernard, incroyable de pudeur, la préparation des obsèques est un moment de joie et de partage
    Avec sa fantaisie, son humour, sa tendresse, sa grâce et sa poésie, « Alors c'est bien », titre donné en référence aux dernières paroles de Bernard Mélois, est le récit touchant de la finitude et d'une famille soudée par l'amour.

    EXTRAITS
    Chez nous, on ne commande pas de modèle tout fait aux pompes funèbres, on préfère faire à notre façon et fabriquer les choses nous-mêmes.
    Savoir qu'il s'agissait d'une douce agonie ne nous était d'aucun réconfort. La mort n'est pas une chose qui prête au relativisme.
    L'humour est comme une torche enflammée qui tient à distance les bêtes sauvages autour des feux de camps, dans les romans d'aventures.
    Ceux qu'on aime souffrent et meurent, et on se surprend à rire encore.
    Un ticket gagnant, un bon mot, l'été et un chien content, tout cela était irréel. Tout avait changé, mais rien n'était différent, la vie continuait.

    http://papivore.net/litterature-francophone/critique-alors-cest-bien-clementine-melois-gallimard/

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    Couverture du livre « Alors c'est bien » de Clementine Melois aux éditions Gallimard

    Babeth_ladreyt sur Alors c'est bien de Clementine Melois

    Vite avant d’oublier, Clémentine Melois nous parle des derniers jours de son père et des préparatifs de ses obsèques.
    Avec une alternance de souvenirs et de dialogues, une façon lumineuse de parler des derniers instants. Parce que Bernard Melois était un artiste (sculpteur) et que ses filles...
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    Vite avant d’oublier, Clémentine Melois nous parle des derniers jours de son père et des préparatifs de ses obsèques.
    Avec une alternance de souvenirs et de dialogues, une façon lumineuse de parler des derniers instants. Parce que Bernard Melois était un artiste (sculpteur) et que ses filles ont été élevées dans un climat de Liberté, Clémentine va nous rapporter ses souvenirs, ceux de ses parents, cette vie à la campagne consacrée à la création.
    Ce n’est pas un roman triste, au contraire, il est plein de drôlerie, de bizarrerie, de joie. Les sœurs et leur mère ont décidé d’entourer du mieux possible Bernard Melois, jusqu’à la fin, et la mort est ici abordée sans aucun tabou.
    J’ai beaucoup aimé ce roman délicat et empli d’une lumière positive, de couleurs joyeuses et de matières à sculpter. Clémentine Melois a choisi de nous parler d’un sujet intime sans pathos, et avec clairvoyance et lucidité.
    Un roman qui fait un bien fou et qui vous donnera peut-être l’envie de vous mettre à peindre un cercueil en bleu.

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    Couverture du livre « Alors c'est bien » de Clementine Melois aux éditions Gallimard

    Musemania sur Alors c'est bien de Clementine Melois

    Si on lit la quatrième de couverture, on se dit que cela va être un livre terriblement dur, vu le sujet principal : la perte d’un proche et en particulier, celui d’un père. Pourtant, l’autrice, Clémentine Mélois, solaire et pleine de poésie, en a écrit une autobiographie et ce, au décès de son...
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    Si on lit la quatrième de couverture, on se dit que cela va être un livre terriblement dur, vu le sujet principal : la perte d’un proche et en particulier, celui d’un père. Pourtant, l’autrice, Clémentine Mélois, solaire et pleine de poésie, en a écrit une autobiographie et ce, au décès de son papa, Bernard.

    Je dois avouer que je ne suis pas certaine que je me serais retournée sur ce livre en librairie. Bien mal m’en aurait pris et c’est cela toute la magie des jurys littéraires (ici, celui du Grand Prix des Lectrices du magazine Elle).

    Ce livre a été un véritable coup de cœur. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’autrice révèle comment se sont déroulés les derniers moments de son papa avant son décès. C’est à la fois lumineux et tout en pudeur. Lui qui était un artiste sculpteur, doué de beaucoup de fantaisies, n’aurait pas apprécié des funérailles on ne peut plus conventionnelles dans le chagrin. C’est pourquoi les membres de la famille, les amis, les voisins en ont fait une fête et son cercueil, une œuvre d’art à lui seul.

    Lectrice de ce livre, j’ai eu l’impression d’être moi-même parmi les intimes de la famille et de partager ces instants pourtant si difficiles. Mais tout cela en mettant à l’honneur cette âme sœur de leur mère, papa de ses trois filles chéries et heureux grand-père.

    Que cela fait du bien de se retrouver dans une famille « normale » et dans une énième maisonnée dysfonctionnelle. Le mot d’ordre était tout simplement l’amour. Cela faisait longtemps qu’un récit ne m’avait autant émue et autant bouleversée. Ce sont les larmes aux yeux que j’en ai tourné les dernières pages, laissant cette tribu faire leur deuil de cet homme si fantasque et aimé.

    Merci Clémentine Mélois pour ce magnifique hommage que vous offrez à votre papa. Là-haut, il doit être, ô combien comblé de tout votre amour.

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    Couverture du livre « Alors c'est bien » de Clementine Melois aux éditions Gallimard

    Scarlett19 sur Alors c'est bien de Clementine Melois

    Lu dans le cadre du Grand Prix de Elle
    Dans ce livre Clémentine Mélois nous parle de sa famille et surtout de son père le sculpteur Bernard Mélois lors de la mort de...
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    Lu dans le cadre du Grand Prix de Elle
    Dans ce livre Clémentine Mélois nous parle de sa famille et surtout de son père le sculpteur Bernard Mélois lors de la mort de celui-ci. Elle nous relate la préparation de ses obsèques atypiques dans ce « cimetière marin » de L’Aisne en compagnie de sa mère, ses deux sœurs et les conjoints. Elle revient sur sa vie, ses origines, ses études, la rencontre avec Michèle le grand amour de sa vie qui deviendra sa femme et la mère de ses trois filles. Elle évoque sa carrière, la difficulté à se faire connaître, nous décrit son travail et ses oeuvres.
    Les chapitres sont courts et entrecoupés des brèves conversations qu’elle a eu avec son père en fin de vie.
    L’autrice nous fait partager son histoire familiale en rendant un bel hommage à son père.
    C’est un livre très personnel où je suis restée spectatrice de cette famille idéale où règne en permanence l’amour, le bonheur, les bons sentiments y compris dans la mort. C’est la réserve que j’apporterai à ce livre qui reste un document sensible et poétique.