Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
LE temple est en ruine au haut du promontoire. Mort a mêlé, dans ce fauve terrain, Les Déesses de marbre et les Héros d'airain Dont l'herbe solitaire ensevelit la gloire.Seul, parfois, un bouvier menant ses buffles boire, De sa conque où soupire un antique refrain Emplissant le ciel calme et l'horizon marin, Sur l'azur infini dresse sa forme noire.La Terre maternelle et douce aux anciens Dieux, Fait à chaque printemps, vainement éloquente, Au chapiteau brisé verdir une autre acanthe ;Mais l'Homme indifférent au rêve des aïeux Écoute sans frémir, du fond des nuits sereines, La Mer qui se lamente en pleurant les Sirènes.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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