Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Cet essai voudrait rendre le lecteur sensible à ce que le narrateur d'À la Recherche du temps perdu ne confie pas au lecteur. Bien que Proust ait choisi de s'opposer à l'esthétique de Mallarmé, il n'en demeure pas moins persuadé qu'il est préférable de suggérer plutôt que d'affirmer. À mesure qu'il se délivre d'elles, le narrateur évoque les erreurs qu'il a commises ; il est convaincu qu'au terme de son travail d'éclaircissement, il connaîtra durablement un état de félicité, dont il a entrevu les prémices par intermittence. Mais quand, pour achever son parcours, le narrateur adjoint à la reconstitution du Temps perdu, l'hymne à la joie qu'est Le Temps retrouvé, il n'est plus celui qui avait conçu le triom phe. Il est marqué par les horreurs de la guerre. Dès lors, maintenir comme une victoire l'expression d'une espérance juvénile en la littérature, n'est-ce pas encore se leurrer
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Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
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