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Le nouveau thriller de Terry Goodkind, l'auteur culte de L'Épée de vérité (20 millions d'exemplaires vendus dans le monde) Le Mal a son nid - il se cache dans les profondeurs du Web.
Que feriez-vous si vous pouviez regarder le Mal dans les yeux ?
Peu importe où vous vous cachez, il vous voit. Et il peut vous briser.
Mais le Mal a son propre refuge. Il suffit de le trouver.
Kate Bishop vit et travaille à Chicago. Elle pensait être une femme ordinaire, jusqu'au jour où, impliquée malgré elle dans l'enquête sur le meurtre de son frère, elle découvre qu'elle dispose d'un don : la capacité d'identifier les criminels en les regardant dans les yeux.
Mais ce don est aussi une malédiction : il fait d'elle une cible.
Terrifiée par cette révélation et ses implications, Kate est contactée par Jack Raines, un mystérieux auteur qui prétend être le seul à pouvoir l'aider. Il possède d'obscure connexions dans le dark Web.
Alors qu'une horde de tueurs vicieux et assoiffés de sang, sortes de super-prédateurs, s'est lancée à ses trousses, Kate doit se battre pour sa vie. Mais elle n'est toujours pas sûre d'une chose : Jack est-il son salut, ou un autre assassin venu pour la massacrer ?
« Le Sanctuaire du Mal est une fiction. Les noms ont été modifiés, certains événements inventés, mais l'histoire est aussi réelle que vous pouvez l'imaginer. De quoi être réellement terrifié. » Terry Goodkind « Un auteur culte signe un thriller passionnant, crédible et terrifiant sur un monde caché : le dark Web. » Star Tribune Terry Goodkind entame une nouvelle série de thrillers dont les racines plongent aux sources du Mal. Des rues de Chicago aux connexions profondes du dark Web, qui de l'homme ou du monstre l'emportera ?
Petite chronique rapide sur Les Sanctuaires du Mal. Terry Goodkind a quitté sa saga L’épée de vérité. Exit, les épées et la Fantasy. Welcome to thriller’s land.
Kate Bishop vit et travaille à Chicago. Responsable sécurité dans une grande entreprise, elle vit seule en veillant sur son frère autiste. Quand ce dernier est assassiné à la suite de, son oncle, solitaire reclus, Kate découvre un monde où elle effleurait le mal y sans penser. Elle pensait être une femme ordinaire. Elle se découvre un don- la capacité d’identifier les criminels en les regardant dans les yeux que ce soit sur une simple photo ou dans la rue. Seule une poignée d’élus ont ce don. Revers de la médaille, si elle réussit à voir les prédateurs, la réciproque est de mise. Kate devient alors une cible. Elle est contactée par Jack Raines, auteur mystérieux et sombre d’un livre – Une brève histoire du mal – traitant de super-prédateurs. Jack possède des connexions dans le dark Web. Kate doit plonger dans un monde de tueurs sans pitié, à la violence sans limite où chaque homme et femme est un ennemi potentiel.
Changer de genre lorsque l’on est habitué et reconnu n’est pas chose aisée. Si Goodkind ancre son thriller dans la réalité, il un ajoute une dose d’anticipation. Sans doute pour densifier l’atmosphère de cette histoire. Elle est sombre et pesante. La violence entoure les personnages. La peur et le danger sont bien présents. Souvent un peu trop. Cela m’a fait penser à la trilogie de Chattam. C’est d’une lutte quasi perdue du bien contre le mal qu’il s’agit. A travers ses super-prédateurs qui ne trouvent leurs raisons d’être que dans la jouissance de massacrer, profaner et souiller des innocents, Les Sanctuaires du Mal, sont une descente dans un monde interlope trash. Le dark web devient alors réel (délicat de vérifier, mais le peu qui est cité dans cet ouvrage est observable).
Reste le style du roman. Il est à mon sens truffé de longueurs. Les dialogues entre Jake et Kate sont parfois d’une langueur pénible où le lecteur est à deux doigts d’abandonner. Ces longs passages justifiant la théorie de cette bataille hors du temps (Bien vs Mal) sont une respiration avant que le lecteur soit propulsé dans un descriptif gore. On verse alors dans le Fincher à la mode Seven et dans le 8mn de Schumacher. Une découpe aurait pu, à mon sens, lui donner plus de rythme. Les personnages restent assez classiques. Les méga-méchants cruels, l’héroïne se découvrant un nouveau talent, heureusement quelques secondaires fournissent de la matière. AJ, l’inspectrice en est le bon exemple, tout comme Brian le geek. Malheureusement, ils sont trop peu employé en à mon gout.
Soyons magnanime, des Sanctuaires du Mal, il ne reste à la fin qu’un thriller honorable. Gageons que Goodkind affine son écriture pour le genre, si une suite est donnée.
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