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Les promises, ce sont ces grandes dames du Reich, belles et insouciantes, qui se retrouvent chaque après-midi à l'hôtel Adlon de Berlin, pour bavarder et boire du champagne, alors que l'Europe, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, est au bord d'imploser.
Ce sont aussi les victimes d'un tueur mystérieux, qui les surprend sur les rives de la Spree ou près des lacs, les soumettant à d'horribles mutilations...
Dans un Berlin incandescent, frémissant comme le cratère d'un volcan, trois êtres singuliers vont s'atteler à l'enquête. Simon Kraus, psychanalyste surdoué, gigolo sur les bords, toujours prêt à faire chanter ses patientes. Franz Beewen, colosse de la Gestapo, brutal et sans pitié, parti en guerre contre le monde. Minna von Hassel, riche héritière et psychiatre dévouée, s'efforçant de sauver les oubliés du Reich.
Ces enquêteurs que tout oppose vont suivre les traces du Monstre et découvrir une vérité stupéfiante. Le Mal n'est pas toujours là où on l'attend.
Jean-Christophe Grangé se lance dans le roman historique. Lui qui a l’habitude depuis longtemps de nous plonger dans ses thrillers contemporains, prend une autre dimension en situant son aventure dans une période plus ancienne de notre Histoire. Mais si vous êtes un aficionado de l’auteur, vous ne serez pas complétement dépaysé par ce nouveau décor parce que vous retrouverez tout de même sa marque de fabrique, en l’occurrence des meurtres atroces et sanglants.
Le livre débute à l’aube de la seconde guerre mondiale à Berlin. Les nazis ont pris le pouvoir en Allemagne et sont en voie d’entrainer le pays vers le conflit. L’auteur prend le pari d’utiliser des personnages assez singuliers pour mener les investigations. En effet, c’est un homme interne au système totalitaire qui enquête dans son propre camp. Pour le seconder, il s’associe à un psychanalyste et une psychiatre. On suit alors toutes les scènes par le biais de ces novices du crime. Ils nous offrent un point de vue original sur les péripéties.
Côté regret, j’ai trouvé la première partie très longue avec beaucoup de descriptions et détails. J’ai eu aussi un peu de mal avec l’intrigue qui repart plusieurs fois à zéro. L’enquête traine dans le temps et se serait contentée de moins de remplissage. Heureusement, la voix roque de François-Eric Gendron joue à merveille les rôles des protagonistes et crée une ambiance grave qui nous prend dans ses griffes. Mon écoute a donc été intéressante parce que bien interprétée.
Il faut reconnaître aussi que le scénario est travaillé et est surtout un prétexte pour nous raconter l’Histoire. Le talent de Jean-Christophe Grangé se concentre plus sur la reconstitution de l’époque que sur le suspense. En nous immergeant dans les coulisses nazies, l’aventure devient instructive et j’ai appris beaucoup de choses. Et j’en avais besoin !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/12/28/721-jean-christophe-grange-les-promises/
1939. La guerre couve. A Berlin, un tueur vise les femmes de l'Adlon, du nom du bar où se retrouvent ces grandes Dames du Reich, l'avenir de Berlin et de l'Allemagne.
Simon Kraus, psychanalyste/gigolo/maitre-chanteur (un peu à la façon des candidats de téléréalité qui sont coach/vendeur ou mannequin/livreur), Franz Beewen, gestapiste/brute épaisse (personnage qui finit de manière très surprenante par être attachant) et Mina von Hassel, psychiatre/bourgeoise/alcoolique, vont former un trio d'enquêteurs aussi mal assorti qu'inattendu.
Je ne suis pas une inconditionnelle de Jean-Christophe Grangé, je le lis parfois, quand on me dit du bien de son dernier roman. Et Les promises m'a été chaudement conseillé par plusieurs personnes.
J'ai effectivement très vite été prise dans cette aventure sans temps mort. J'ai aimé la reconstitution historique de Berlin, du contexte politique tendu, des exactions de la Gestapo et de certains profiteurs sans foi ni loi. J'ai apprécié ces héros ambivalents, bien loin de tout manichéisme.
J'ai retrouvé le Grangé machiavélique que j'avais pu lire auparavant, la violence sans concession.
J'ai pu être lassée par certaines répétitions ou voies sans issue où nous mène l'enquête mais l'ensemble reste très rythmé.
Quant à François-Éric Gendron, il fait un parfait lecteur, même si je l'ai moins apprécié dans les dialogues qui m'ont parfois semblé surjoués, surtout lorsque c'étaient des voix de femmes.
Les belles dames du Reich aiment se réunir à l'hôtel Adlon de Berlin, loin des tensions qui agitent l'Europe à l'aube de la seconde guerre mondiale. Pourtant, lorsque certaines d'entre elles disparaissent il est nécessaire de mener l'enquête. Elle est confiée en toute discrétion à Franz Beewen, gestapiste convaincu, qui agit avec l'aide de Simon Kraus, psychanalyste, et de Mina von Hassel, psychiatre. Tous trois forment le duo d'enquêteurs le plus insolite de l'Allemagne nazi.
Grangé nous embarque dans un roman historique qui fait revivre le Berlin du début de la seconde guerre mondiale.
L'intrigue m'a semblé n'être qu'un prétexte à découvrir l'horreur du nazisme, elle passe d'ailleurs parfois d'un réalisme descriptif au surréalisme déconcertant.
L'ambiance lourde, angoissante, nous plonge dans un décor particulièrement bien rendu. Elle est l'objet de descriptions et d'explications historiques souvent utiles mais également parfois trop longues et redondantes, au risque de ne pas rendre ce roman assez nerveux, rythmé ou même attachant, si tant est que la période s'y prête. Bon c'est un gros pavé mais je ne pense pas que le lecteur ait déjà tout oublié au fil de sa lecture.
L'excellent travail de documentation de l'auteur se ressent à chaque chapitre tant il décrit et détaille à l'excès la période qu'il a choisie.
Les personnages ne semblent être là que pour étayer le besoin de l'auteur de balayer tous les crimes et les horreurs perpétrés par les nazis. Comme à son habitude, Grangé y décrit l'horreur avec une délectation poussée à l'extrême, jusqu'à donner la nausée.
Le point le plus positif de cette lecture est très certainement la qualité du lecteur. J'ai apprécié les intonations, le rythme, le souffle, les voix qu'il donne aux personnages, et la façon dont il maintient le mystère et l'horreur, qui se ressentent bien tout au long de l'écoute de ce roman.
Les promises de Jean-Christophe Grangé
Lu par François-Eric Gendron
Durée 20h47
Et non ne vous découragez pas à cause des heures de lecture, c’est une enquête complètement addictive avec un lecteur à la voix grave et juste qui donnera tout le relief qu’il faut à l’histoire et parfaitement vie aux personnages!
Ne passez pas à côté.
1939, les nazis sont au pouvoir en Allemagne. Des femmes de hauts gradés nazis sont sauvagement assassinées.
Elles ont autre chose en commun à part leur place parmi l'élite, elles sont suivies par un psychologue, Simon, avec qui elles couchaient et qui est décrit comme une belle ordure. Il gagne son salaire en les faisant parler, et arrondit ses fins de mois en les faisant chanter.
Simon fait partie d’un trio improbable pour mener l’enquête. Il a à ses côtés une autre psychiatre, Mina, une riche héritière dépendante à l’alcool et bien d’autres substances ainsi qu’un gestapiste, Franz, avec qui les débuts n’étaient pas prometteurs.
L’enquête est pleine de rebondissements, de fausses pistes et complètement haletante, tout comme certaines scènes sous tension.
J’ai beaucoup aimé la finesse avec laquelle la psychologie des trois personnages principaux nous est révélée, leur évolution.
Enfin, le contexte historique y est superbement exploité : montée du nazisme, volonté d’éradiquer toute personne défaillante ou toute race ennemie de la nation, objectif de faire perdurer la race aryenne, d'assurer la reproduction de l’élite. Le fond historique complètement monstrueux est glaçant. C’est bien noir et parfois glauque.
Et toute cette histoire portée par une superbe voix m’a complètement enchantée.
Livre audio : 20h48 – Lu par François-Eric Gendron
"Les Promises, ce sont ces grandes Dames du Reich, belles et insouciantes, qui se réunissent chaque après-midi à l’hôtel Adlon de Berlin, pour bavarder et boire du champagne."
Ces Promises sont retrouvées les uns après les autres, assassinées et mutilées ! Trois personnes que rien n’aurait dû rapprocher vont enquêter sur ces meurtres : Franz Beewen, membre de la Gestapo sans être vraiment nazi ; Simon Kraus psychanalyste, parfois amant de ces Promises et Mina von Hassel, aristocrate, psychiatre désabusée et alcoolique !
C’est la lecture de François-Eric Gendron qui m’a permis de tenir sur les quasis 21 heures d’écoute ! Beaucoup de longueurs qui freinaient l’intrigue ; l’intrigue elle-même, peu crédible et souvent irréaliste !
Les personnages sont très fouillés et j’ai beaucoup aimé apprendre le pourquoi de leur présent ! La voix de Gendron est parfaite pour susciter la tension et la peur, les hommes sont interprétés avec beaucoup de justesse, nuançant très bien le grand Franz et le petit Simon ! En dehors des intonations choisies pour les deux hommes, il a très bien joué sur les nuances selon les situations ! Par contre j’ai eu beaucoup plus de mal avec l’interprétation de Mina qui donnait l’impression d’être une gamine immature et gâtée alors que c’est une femme mûrie par les épreuves, alcoolique de surcroît !
En ce qui concerne le texte lui-même je pense sincèrement que je l’aurais abandonné car ce qui m’a paru long en écoutant doit être insurmontable à la lecture ! Quant au sujet, c’est plutôt un conte d’horreur qu’une étude sociale de la période, même si tout n’y est pas fictionnel !
#LesPromises #NetGalleyFrance
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