Quand la rentrée littéraire éclaire la question de la guerre d'un jour nouveau
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Quand la rentrée littéraire éclaire la question de la guerre d'un jour nouveau
Le héros voit sa vie bouleversée après la découverte d'un père dont il ignorait l'existence et part à sa recherche. L'écriture est fluide, précise et on se plait à suivre les destins des personnages. C'est aussi un roman initiatique car pour devenir adulte , le narrateur devra accepter de vivre avec le fantôme de ce père disparu. Récit sensible où les histoires de vies rejoignent la grande Histoire.
http://leslivresdejoelle.blogspot.com/2019/03/les-photos-dun-pere-de-philippe-beyvin.html
Le narrateur, Thomas Bentley, apprend de sa mère à l'âge de quatorze ans que son père n'est pas son père naturel. Sa mère dit ne pas connaître le nom de l'homme avec qui elle l'a conçu à la fin des années 60, années de libération sexuelle.
Vers l'âge de trente ans, après la découverte de photos d'un certain Grégoire Tollian et surtout après un aveu de sa mère, il va se lancer dans une véritable enquête qui le conduira jusqu'en Asie. Son père Grégoire (Krikor) Tollian, français d'origine arménienne, fils d'un résistant victime des nazis, photographe de guerre durant la guerre du Vietnam, a disparu en 1970 au Cambodge avant sa naissance. Thomas va rechercher ses racines, rencontrer des personnes qui ont côtoyé Tollian. Il va ainsi découvrir la personnalité de son père.
Voilà une histoire de recherche de ses origines assez convenue et souvent traitée dans la littérature. L'intérêt de ce récit tient dans l'activité de photographe de guerre du père de Thomas et dans les interrogations de son fils. En effet Thomas va se questionner sur ce qui peut pousser un homme à choisir de quitter son foyer pour couvrir des événements horribles à l'autre bout du monde. Malheureusement je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire que j'ai trouvé assez fade, l'écriture ordinaire sans véritable envergure ne m'a pas aidée à m'accrocher à ma lecture.
Ph Beyvin nous amène dans la quête des origines de Thomas qui découvre à l’adolescence que son père n’est pas son père.
Une belle histoire remplis d’émotions, une écriture juste,douce qui nous permet de suivre l’auteur dans son voyage. Très bel Hommage rendu aussi aux photographes reporters. Une belle lecture.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2019/01/31/les-photos-dun-pere-de-philippe-beyvin/
Pour ses 14 ans le narrateur, Thomas, apprend par sa mère que son père n'est pas son père. Oups! Ça doit faire un choc. A 14 ans on n'est pas encore assez mûr pour digérer ce genre d'information, surtout quand la mère dit qu'elle ne sait pas qui c'est.
Une histoire banale, en fait, qui doit être arrivé à plus d'un et qui a souvent été traitée en littérature. L'ado survit à cette révélation sans grande révolte ni haine. C'est beaucoup plus tard, à la trentaine qu'il va savoir qui était ce père. A partir de là le récit gagne en intensité en s'ouvrant sur d'autres problématiques. Le véritable père était photo-reporter et couvrait les guerres au Vietnam et au Cambodge où il a disparu en 1970 avant sa naissance, comme ont disparus dans ces années là d'autres journalistes.
Il y a les retrouvailles avec une grand-mère qui, 30 ans après, n'a jamais perdu espoir et parvient à instiller le doute dans l'esprit de Thomas. Il y a un grand-père d'origine arménienne est mort en déportation. Sur deux générations avant Thomas des hommes qui croyaient en leur bonne étoile ont disparus de manière dramatique. En découvrant ses racines Thomas reçoit tout un héritage familial et se pose des questions. Qu’est ce qui fait que des hommes s'engagent dans la résistance, couvrent des guerres horribles à l'autre bout du monde, y retournent? Qu'est ce qui fait qu'on devient journaliste de guerre, que certains préfèrent l'adrénaline et les dangers au cocon familial? Qui était sa mère, cette jeune femme radieuse sur les photos?
D'une écriture agréable ce roman est bien plus d'un énième roman sur la recherche de ses origines. Philippe Beyvin qui est éditeur chez Gallmeister sait ce que bien écrire veut dire.
LIVRE 7
LES PHOTOS D’UN PERE DE PHILIPPE BEYVIN 220 PAGES EDITIONS GRASSET JANVIER 2019
UN EXCELLENT PREMIER ROMAN <3
RESUME :
A 14 ans, en 1984, le narrateur, Thomas Bentley, apprend de sa mère que son père selon l'état-civil n'est pas son père naturel. Quant à l'identité de celui-ci, elle prétend ne pas s'en souvenir: étreinte fugitive prétend-elle, erreur ou plaisir de jeunesse... Du coup, bien sûr, le garçon secoué par cette révélation va se lancer d'abord dans des rêveries et des questionnements longtemps stériles. Puis, à compter de l'apparition de quelques photos et indices, et surtout d'un aveu de sa mère à l'occasion d'une exposition de photos d'un certain Grégoire Tollian, il va se lancer dans une véritable enquête qui le conduira jusqu'en Asie. Son père Grégoire (Krikor) Tollian, Français d'origine arménienne, fils d'un résistant victime des nazis, photographe de guerre durant la guerre du Vitenam, a disparu en 1970 au Cambodge.
De relais en relais, d'une vieille dame qui reconnaît en lui les traits de son fils disparu à un ancien reporter au Vietnam, en passant par le directeur de l'agence pour laquelle il travaillait, le narrateur remonte dans le temps et découvre la personnalité complexe de ce père, témoin fasciné des convulsions de la seconde moitié du vingtième siècle. En fait, la plupart des pièces du puzzle se trouvaient en France. Cependant la dernière, énigmatique, lui est livrée en Chine, en 1996, par un Vietnamien, Phuc Doan, qui lui laisse entendre que Grégoire Tollian a peut-être choisi une autre vie - alors même qu'il savait la mère de Thomas enceinte. Celui-ci accepte cette hypothèse, et se tourne vers la jeune femme, enceinte de lui, qui attend son retour en France.
MON AVIS :
Thomas a quatorze ans lorsqu’il apprend que son père n’est pas son père. Il vit dans une famille aimante. Cela ne change rien à ses sentiments pour ce père adoptif qui l’aime même si la révélation est fracassante. Il n’a aucun nom à mettre sur son procréateur. Les années passent. Lorsque sa mère lui révèle enfin son patronyme et qu’il se rend à une exposition de photos de celui-ci à titre posthume, c’est tout un passé qu’il va vouloir connaître. Pour comprendre ce père reporter journaliste de guerre décédé, il irait sur ses traces.
Ce livre est passionnant et très intéressant car c’est une quête sans haine, sans jugement sur l’histoire d’amour de ses vrais parents. Il veut seulement découvrir ce paternel et ses racines familiales. Les sujets sur les guerres sont instructifs même si la tristesse est au cœur de ce récit.
C’est beau car l’amour émerge de tous les personnages, ce qui fait la richesse de ce roman. Thomas essaye de comprendre mais ne juge pas. Il sait maintenant d’où il vient et il peut se construire.
C’est vraiment un excellent bouquin rempli d’émotions. Il faut absolument le lire. Il est top de chez top.
Courez, volez, chez votre libraire.
Autre roman découvert grâce aux éditions Grasset, via net galley : Les photos d'un père de Philippe Beyvin.
A 14 ans, en 1984, le narrateur, Thomas Bentley, apprend de sa mère que son père selon l'état-civil n'est pas son père naturel.
Quant à l'identité de celui-ci, elle prétend ne pas s'en souvenir : étreinte fugitive prétend-elle, erreur ou plaisir de jeunesse...
Du coup, bien sûr, le garçon secoué par cette révélation va se lancer d'abord dans des rêveries et des questionnements longtemps stériles.
Un jour, à force de patience, vieilles photos et recoupements, il découvre la véritable identité de ce père : un reporter de guerre du nom de Grégoire Tollian.
A partir de ce jour, Thomas va aller sur les traces de ce père, avec les photos qu'il a trouvé. Il est en quête de son identité, quitte à voyager un peu pour trouver la vérité...
Les photos d'un père est un très joli roman sur la recherche d'un père, de son identité.
Le narrateur, Thomas, est très touchant. Le pauvre est adolescent (période qui n'est pas la plus facile à vivre) quand il apprend par sa maman que son père n'est pas son géniteur. C'est un choc, surtout qu'il ne sait pas l'identité de son géniteur. Des années de questionnement vont passer avant qu'il ne découvre la vérité. J'ai trouvé ça difficile pour Thomas, toutes ses questions longtemps restées sans réponses.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur. Philippe Beyvin écrit bien, c'est fluide et facile à suivre. Nous avons là un bel hommage aux reporters de guerre, je trouve qu'il parle bien de ce métier, très difficile, et des personnes qui le pratiquent.
Les photos d'un père est un court roman que j'ai pris plaisir à lire d'une traite, il m'a énormément touché et c'est tout naturellement que je le note cinq étoiles :)
A 14 ans, en 1984, le narrateur, Thomas Bentley, apprend de sa mère que son père selon l'état-civil n'est pas son père naturel. Quant à l'identité de celui-ci, elle prétend ne pas s'en souvenir: étreinte fugitive prétend-elle, erreur ou plaisir de jeunesse... Du coup, bien sûr, le garçon secoué par cette révélation va se lancer d'abord dans des rêveries et des questionnements longtemps stériles. Puis, à compter de l'apparition de quelques photos et indices, et surtout d'un aveu de sa mère à l'occasion d'une exposition de photos d'un certain Grégoire Tollian, il va se lancer dans une véritable enquête qui le conduira jusqu'en Asie. Son père Grégoire (Krikor) Tollian, Français d'origine arménienne, fils d'un résistant victime des nazis, photographe de guerre durant la guerre du Vitenam, a disparu en 1970 au Cambodge.
De relais en relais, d'une vieille dame qui reconnaît en lui les traits de son fils disparu à un ancien reporter au Vietnam, le narrateur remonte dans le temps et découvre la personnalité complexe de ce père, témoin fasciné des convulsions de la seconde moitié du vingtième siècle.
Ce 1er roman écrit par un éditeur ( entre autres, de Bob Shacochis, Ayana Mathis, Tom Robbins, Phil Klay) est une quête à la poursuite de ses racines familiales. Pendant 20 ans, Thomas va être en recherche de ses origines afin de pouvoir comprendre d'où il vient, et ce surtout à l'aube de devenir lui même père... Une quête généalogique, un passé paternel en pleine guerre du Vietnam et des années 60, de nouveaux horizons vont s'offrir à Thomas
Ce roman est bien documenté, facile à suivre et l'histoire de Thomas est belle.
L'écriture est puissante, la relation de Thomas avec sa Mamie retrouvée est magnifique tout comme sa relation avec Pauline. La montée crescendo des événements, la tension politique suit en parallèle les émotions de Thomas et c'est notamment l'une des forces de ce livre.
Une très belle plume pour ce jeune romancier qui est à suivre pour moi....
Thomas, 14 ans, vit une vie sans histoire entre des parents aimants et une sœur remuante. Quand sa mère lui apprend, parce qu’il est en âge de comprendre, que celui qu’il a toujours appelé «papa » n’est en fait qu’un père de substitution et qu’en plus elle est dans l’incapacité de lui donner l’identité de celui-ci, car né d’une aventure sans lendemain. La stupeur, puis la colère vont être les vecteurs momentanés pour savoir qui était ce géniteur inconnu. Puis une promesse faite à sa grand-mère maternelle de ne pas déterrer des secrets qui pourraient faire souffrir inutilement sa mère, va lui permettre de grandir et de devenir le jeune homme que l’on attend de lui.
C’est par le biais d’une exposition de photos, que Thomas va découvrir la véritable identité de celui qui a participé à sa mise au monde. Sa mère va enfin lui révéler une part de son passé enfoui au plus profond de son chagrin. D’évènements en rencontres fortuites ou choisies, il va retisser la trame de ses origines et répondre enfin à la question qui le taraudait depuis ses 14 ans, d’où vient-il ?
Un premier roman fort réussi, où le destin d’un garçonnet en devenir se croise avec des faits d’Histoire, un ton juste qui amène au questionnement de nos origines et de notre histoire personnelle, écrit avec beaucoup de force, sans sensiblerie. Cela faisait longtemps qu’un roman ne m’avait pas ému aux larmes, Philippe Beyvin y a réussi. Je le recommande chaleureusement.
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