Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Oscillant, dans la littérature critique, entre un système parfaitement constitué et le bricolage idéologique le plus aventureux, le rapport d'André Breton à la philosophie apparaît aussi problématique qu'inévitable.
Entre ces deux extrêmes une nouvelle approche reste pourtant possible, qui réintégrerait l'effort bretonien dans un véritable parcours intellectuel, aux prises avec l'histoire du siècle, l'évolution du mouvement surréaliste comme le jeu des rencontres. Non plus la « philosophie du surréalisme » donc, chère à Ferdinand Alquié, mais bien les philosophies d'André Breton. Celles qu'il élabore successivement, de l'idéalisme absolu des premiers temps à la dialectique des années trente, du freudo-marxisme à la philosophie de la nature.
Mais aussi celles qu'il côtoie, qu'il parcourt, auxquelles il va puiser dans un effort de réflexion indissociable d'une pratique de lecture de la philosophie proprement dite. Pour la première fois, une étude se consacre ainsi à la confrontation systématique du texte bretonien avec l'ensemble de ses inspirations: Hegel, (celui de l'Encyclopédie, traduite par Véra), Marx, Freud mais aussi Fichte, Feuerbach, Nietzsche...
A l'aboutissement de cette recherche se dégage une figure bien éloignée des clichés: celle d'un écrivain-lecteur, plume à la main, au plus proche des textes et à même de les faire dialoguer d'une manière originale. S'impose aussi une rencontre constante entre les traditions poétique et politique, qui ne cesse de réactualiser la philosophie romantique pour l'invention toujours recommencée d'une philosophie de l'amour et de la révolution.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !
Nouveaux talents, nouveaux horizons littéraires !
Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !