Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Entre 1894 et 1907, Berenson réécrit rien moins que l'histoire de la peinture italienne de la Renaissance, en quatre petits livres qui abordent la Péninsule de manière géographique. Les collectionneurs se ruent sur les listes d'oeuvres qui en constituent l'appendice, tandis que les amateurs préfèrent les pages introductives de ces volumes, qui, en quelques phrases, donnent un jugement définitif sur chaque artiste, qu'il soit pour l'auteur un authentique génie ou au contraire un laborieux copiste surévalué.
Devant un tel succès, ces textes furent réunis en volume en 1931, imprimant pendant longtemps une esthétique valorisant la Renaissance au détriment de toute autre période. Pour Berenson, la peinture de la Renaissance représente le miroir de notre propre jeunesse ; elle possède l'éclat de « ces années où, à nous-mêmes et à autrui, nous apparûmes pleins de promesses ».
Aujourd'hui, il est de bon ton de critiquer Berenson en soulignant ses arrangements financiers douteux et ses détestations excessives. Il y a pourtant fort à gagner à se replonger dans sa prose limpide, servie par l'élégante traduction de Louis Gillet, qui ne s'empêche pas les prises de position et nous rappelle que l'art et son histoire sont avant tout une affaire de goût mais aussi de dégoût.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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