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Quand Albert, jeune orphelin solitaire, rencontre Solange, fille de tondue abandonnée à elle-même, c'est l'étincelle qui allume la mèche. Seuls contre tous, ils deviennent inséparables, et transforment leur amitié en un amour féroce.
Leur premier crime est un accident.
Le deuxième, un calcul.
Les étés meurtriers se suivent sans se ressembler, sur le rythme mélancolique d'une chanson disco des années 1970. Mais la mèche se consume... et leur drôle de danse ne peut pas durer éternellement.
Un roman aussi ténébreux que romantique, tellement troublant qu'il en devient fascinant, à l'image de ses deux anti-héros torturés. Ces Papillons noirs n'ont pas fini de vous hanter.
Dans la Sélection du Grand Prix des lectrices de ELLE « Le livre se dévore. Le style est fluide, direct, efficace avec quelques très jolies phrases. » Alexandra Schwartzbrod, Libération « Excellent roman noir au style impeccable, ces «Papillons» de papier nous offrent un autre éclairage sur la psychologie d'Albert et de Solange, en nous invitant dans leurs pensées secrètes. » Paris Match « Une mise en abîme savoureuse. » M le Magazine du Monde « On aime aussi l'idée que le roman écrit dans le cadre de la série se trouve publié aux éditions du Masque, prolongeant ainsi la fiction dans le monde réel. Encore un effet de double fond... » Femme Actuelle « Les Papillons noirs, est aussi une petite pépite qui vous embarque dans la peau de serials killers et qu'on ne peut plus lâcher. » Le Parisien « La fiction déborde la réalité. Une mise en abyme extraordinaire. C'est un sacrément bon livre avec des rebondissements, c'est captivant. Gabriel Katz raconte les combats des femmes. » Olivia de Lamberterie, Télématin « Écrit par Gabriel Katz (mais signé Mody, comme dans la série), ce thriller haletant est si bien ficelé qu'il peut être lu seul, ou en accompagnement des épisodes à streamer d'urgence sur arte. » Clementine Goldszal, Elle « Une mise en abyme déroutante que l'on doit à l'écrivain Gabriel Katz, un tourbillon vertigineux de suspense et d'action. » Télé 7 Jours « Si vous avez manqué la série diffusée sur Arte (portée par Niels Arestrup et Nicolas Duvauchelle) plongez-vous dans le roman aussi ténébreux que romantique, tellement troublant qu'il en devient fascinant, à l'image de ses deux anti héros torturés. Ces papillons noirs n'ont pas fini de vous hanter.» Ici Paris
Une histoire fascinante ! A tort ou à raison on est pris d’empathie pour nos 2 papillons. On les suit se brûler les ailes en espérant que jamais ils ne soient pris dans des filets. Ces papillons ce sont Solange et Albert dans une époque loin de « Me Too » où il était rare qu’un homme demande son avis à une femme pour quoi que ce soit. Dans ce roman donc, nos 2 anti-héros s’affranchissent des convenances de l’époque : Albert d’abord enfant de l’assistance publique, « bâtard » moqué par ses camarades respecte Solange et fait tout pour lui faire plaisir et elle, Solange jolie coiffeuse, fille d’un « boche » et d’une « tondue » saura mortellement manier le ciseau comme personne pour rectifier la mèche des importuns. Cette incandescente histoire d’amour est, je l’ai découvert par la suite une série diffusée par Arte, et ce que nous lisons sont les confessions d’Albert plusieurs années après les (mé)faits de nos Bonnie & Clyde. C’est donc le livre et non l’inverse qui est dérivé de la série, à l’instar du Journal secret de Laura Palmer qui était tiré de la série Twin Peaks de David Lynch, il n’en faut pas plus pour m’empresser d’aller découvrir dans la petite lucarne nos 2 papillons dont l’histoire me reste dans la tête ! N’est-ce pas là le signe d’un très bon livre !!!
Les papillons noirs est un roman noir, très noir!
Albert, enfant de l'assistance publique, nous raconte son histoire avec Solange, fille d'un bosche et d'une tondue. Ces deux enfants sont très seuls et manquent d'affection et d'attention. Albert est moqué par ses camarades de classe, malmené par l'instituteur et il ne trouve aucun réconfort à l'orphelinat. Solange, quant à elle, est une bonne élève et est très discrète aussi bien à l'école qu'à la maison, elle a peu d'échanges avec sa mère qui survit en se prostituant, les habitants du village l'ayant rejetée à la sortie de la guerre.Alors on peut dire qu'ils se sont bien trouvés tous les deux, il connaissent parfaitement le sentiment de rejet et d'abandon et se comprennent si bien.Fous amoureux ils grandissent et construisent des projets d'avenir et ils s'en sortent plutôt bien!Jusqu'à ce fameux jour où rien ne va se passer comme ils l'avaient prévu...
La voix d'Albert, garçon touchant puis jeune homme très attachant, nous fait vivre leur amour et leur folie, leurs escapades et leur fuite, tels Bonnie and Clyde. Avec beaucoup de naïveté, il nous livre certaines pages de leur histoire d'amour plutôt atypique, certains moments où la raison les abandonne, où ils se sentent puissants et prennent revanche sur cette enfance passée à endurer les brimades, en semant la mort derrière eux.Par endroit, nous découvrons le point de vue de Solange, qui se livre peu au final mais nul besoin d'en faire plus, ses confessions sont assez percutantes!
J'ai beaucoup aimé cette lecture. Les deux personnages sont tellement attachants qu'on se surprend à ne pas les condamner pour leurs méfaits... Après tout, ils en ont assez bavé et leur histoire d'amour est tellement belle et fusionnelle, remplie de passion l'un pour l'autre et de colère pour tous les autres. On se plaît à les suivre à travers ces quelques années passées à se construire. De leur jeunesse à l'âge adulte, on suit également toute l'évolution de la société française (les congés payés, le droit à l'avortement, la place de la femme dans la société, les hippies...). C'est un roman touchant et percutant, que je ne suis pas près d'oublier!
Albert et Solange sont deux grands enfants malmenés par la vie et qui se sont trouvés pour surmonter leurs solitudes. Il est orphelin, maltraité dans une institution, elle est fille de boche et de tondue, un lourd passé quand on a 10 ans en 1955... Lorsqu'il prend sa défense face à trois grands qui l'insultent et lui jettent des pierres sur le chemin de l’école, ils deviennent inséparables pour la vie.
La vie, ce qu'ils en font tous les deux, après un salon de coiffure dont la propriétaire leur tend la main et les exploite un peu aussi. Les rares moments de détente près de la mer où des inconnus attirés par la beauté de Solange vont bientôt en faire les frais, par accident. Puis en vinrent d'autres, happés par la beauté de la jeune femme, qu'Albert cherchera toujours à protéger, quel que soit le moyen et de moins en moins par accident.
Un roman fluide, qui se lit facilement, écrit par un auteur qui semble ne pas exister ailleurs que dans une série télévisée que je n'ai pas vue. Pourtant quelqu'un l'a bien écrit ce roman que j'ai tout de suite trouvé envoûtant, par la force des sentiments dévoilés, par les mots et par la justesse d'un ton que pourrait vraiment employer un adolescent malmené depuis toujours et qui finit par sombrer par amour. J'ai adoré cette histoire qui m'a tour à tour terrifiée et ravie. Parce que ça pourrait être cela aussi la vie quand on a trop souffert.
Deux jeunes gens, Albert et Solange, des Bonnie and Clyde modernes..
Une belle découverte et un talent qui s’affirme pour Mody, alias Gabriel Katz.
Coup de coeur pour ce roman noir, très bien écrit, dans une belle langue qui contraste avec la sordide toile de fond de l'histoire.
Je n'ai pas vu la série télévisée concernée. Je trouve que l'auteur par petites touches , élégantes presque, a su montrer les Bonny and Clyde à l'oeuvre tout en alternant avec bonheur les moments sereins et les crises.
Le narrateur c'est Albert Desiderio,le « batard « gosse de l'Assistance publique, trimballé.Elle c'est Solange, née d'un père allemand pendant la guerre et d'une mère tondue pour trahison.Ils vont grandir ensemble, travailler chez la coiffeuse puis s'installer dans leur propre salon, un salon qui tourne.Lors de leurs déplacements, ils multiplient les homicides , comme cela, gratuitement, avec des ciseaux.Solange veut-elle venger sa mère tondue? Où est-ce leur abandon qui les pousse au crime ? Ils ont en eux une violence qui explose dans certaines circonstances. On en reste pantois…
Solange est la fille d’une tondue et d’un allemand, Albert est un enfant abandonné. A l’école ils sont deux élèves différents des autres. Tous les deux ils se comprennent jusqu’à s’aimer passionnément, s’installer dans la vie active et s’offrir des vacances, rencontrer des touristes comme eux, parfois des lourdaux qui attisent les sentiments de la belle Solange. Et il n’en faut pas davantage pour transformer deux âmes torturées en tueurs en série.
Au tragique des premières pages succèdent une série d’événements attendus par le lecteur puisqu’ils s’enchaînent, débutent dans des circonstances similaires et s’achèvent dans une mare de sang.
Je souligne toutefois une narration rythmée agréable à la lecture, la bonne approche psychologique des personnages, mais le schéma répétitif offre une histoire surfaite.
Dans la série éponyme sur Arte, un écrivain en mal d’inspiration est recruté par un vieil pour écrire ses mémoires. Au fil du récit de la vie de ce dernier, l’auteur s’aperçoit qu’il a face à lui un tueur en série qui a sévi pendant les années 1970 avec sa compagne Solange.
Le livre « Les papillons noirs » est donc celui que rédige l’auteur de fiction de la série au fur et à mesure des épisodes. Vous me suivez ??
Je n’ai pas regardé la série par crainte de scènes trop violentes. Mais quand les Editions Le Masque et Cultura m’ont proposé de découvrir ce roman, j’ai accepté parce qu’il ne s’agit pas d’une adaptation mais un livre écrit en parallèle de la série.
Et ce projet très ambitieux est absolument réussi.
Albert et Solange se rencontrent à l’école pendant leur adolescence. Lui est un orphelin solitaire, elle est la fille d’une femme tondue à la libération, la fille d’un Boche. Albert est subjugué par la beauté de Solange, il ferait tout pour elle.
Les deux adolescents deviennent très proches, fusionnels et décident de construire leur vie ensemble. Ils ambitionnent d’ouvrir leur propre salon de coiffure. Et c’est ce qu’ils vont réussir à faire.
Alors qu’ils passent quelques jours de vacances au bord de la mer, deux frères viennent s’immiscer dans leur tête à tête. Solange, pour se défaire de l’emprise du plus âgé qui tente de la violer, le tue avec un tire-bouchon. Albert noiera l’autre frère pour qu’il ne puisse pas témoigner de ce qui vient de se passer.
Si les deux jeunes gens deviennent assassins presque malgré eux la première fois, ils vont y prendre goût et devenir des sortes de justiciers à leurs yeux : ils éliminent les gros lourdauds, les abrutis qui viennent draguer Solange.
On est tout de suite happé par cette histoire, non pas pour les crimes, mais pour la psychologie des deux personnages, ce qu’ils ont vécu et ce qui les habite et anime.
Que l’on ait ou pas vu la série, ce roman vaut le coup d’être lu.
Ces deux-là se sont trouvés à l école primaire et ne se sont plus quittés. Les deux « bâtards » comme disaient les autres, elle Solange, la « fille de Boche » et lui Albert, l’enfant de l’Assistance, ont lié une amitié née de l’adversité. Et depuis qu’ils ont dix ans, ils ne font qu’un, seuls contre tous.
Deux âmes blessées réunies pour le meilleur, comme ce salon de coiffure qu’ils montent ensemble dans leur petite ville de Montreuil-sur-Seine, mais aussi pour le pire, que sont leurs vacances meurtrières dans des lieux de villégiature prisés.
« Une bête à deux têtes » animée d’un amour inconditionnel et portée par le sentiment presque puéril, d’œuvrer pour la justice.
Le paradoxe de ce roman c’est que l’on s’attache à ces deux-là, comme on s’était attaché à Bonnie et Clyde en leur temps, même si l’on sait que leur histoire ne s’achèvera pas d’un « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ».
Un roman bien noir comme je les aime et un écrivain qui nous imprègne des lieux et des ambiances, créant autour de ses personnages, à la manière d’un film, un redoutable cocktail d’images et de sensations.
En nous entraînant sur les traces de ce couple de tueurs, Mody (Gabriel Katz) dépeint avec talent l'engrenage de violence qui attire irrésistiblement ces exclus de la société vers une vengeance irraisonnée, comme « les papillons noirs viennent se brûler les ailes à la lumière ».
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