Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Les miradors de Vichy : Préface de Pierre Vidal-Naquet

Couverture du livre « Les miradors de Vichy : Préface de Pierre Vidal-Naquet » de Alexis-Monet L. aux éditions Paris
  • Date de parution :
  • Editeur : Paris
  • EAN : 9782846210140
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

À l'heure où il n'est plus possible d'ignorer que l'Etat français fut le fourrier zélé du nazisme, il était indispensable de rappeler à l'opinion publique l'existence des camps de concentration français.
Le 2 août 1942, à la demande de la CIMADE, organisme protestant d'aide aux personnes... Voir plus

À l'heure où il n'est plus possible d'ignorer que l'Etat français fut le fourrier zélé du nazisme, il était indispensable de rappeler à l'opinion publique l'existence des camps de concentration français.
Le 2 août 1942, à la demande de la CIMADE, organisme protestant d'aide aux personnes déplacées, Laurette Monet, étudiante de 19 ans, rejoint Récébédou, en Haute-Garonne, "un camp de regroupement" comme Gurs, Le Vernet, Saint-Cyprien, Rivesaltes,... où le régime de Vichy enferme ceux qu'il qualifie d'indésirables.
Là, puis à Nexon, en Haute-Vienne, d'octobre 1942 à juillet 1943 - quand la CIMADE ne sera plus tolérée dans les camps -, elle plonge dans un univers effrayant dont personne alors ne parle. Dans des baraques aux planches disjointes, cernées de barbelés et de miradors, surveillés par des gardiens en armes, s'entassent et croupissent des hommes, des femmes, démunis de tout, des enfants aussi... Coupables d'être juifs, antifascistes allemands, républicains espagnols, gitans, opposants au nouvel ordre européen, ils ont été traqués par la police française. Ils meurent chaque jour de froid, de faim, de maladie, quand ils ne sont pas, comme juifs et gitans, condamnés à la déportation.
Décrivant la détresse de ceux qu'elle a aimés et aidés, Laurette Monet montre, parallèlement, l'inconscience des gardiens et des personnels administratif et médical qui, en obéissant aveuglément aux ordres de Viçhy, ne voyaient plus des êtres humains dans ces prisonniers qu'ils parquaient ou convoyaient dans les trains de la mort.
Témoin de cette barbarie dont nul, aujourd'hui, ne se veut comptable, Laurette Monet, pathétique et véhémente, parle, non pour crier vengeance, mais pour empêcher que le silence et l'oubli servent de marchepied à de nouveaux crimes.
Figurent, dans cet ouvrage, plusieurs récits, lettres et documents, et une cinquantaine de photos prises clandestinement par l'auteur à Récébédou et à Nexon.
Préface de Pierre Vidal-Naquet

Donner votre avis

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.