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« La première balle traversa la fenêtre d'un coup sec, déchira le ventre de Gaston, visita un peu ses boyaux avant de ressortir sous son omoplate gauche. Puis elle se planta dans le mur. La deuxième et la troisième pulvérisèrent une pile de CD et la tour Eiffel posée sur l'ordinateur de Servandoni.
La quatrième transperça en un bruit sourd le thorax de la femme assisse en face de moi... » En quelques secondes et treize impacts, un sniper décime une brigade de flics à part, les « Italiens », dans leurs bureaux du Quai des Orfèvres. Entendue au même moment à la brigade criminelle, Moët Chambérat, jeune artiste peintre troublante et ambiguë, pourrait être au coeur du carnage.
Des personnages étonnants, et une écriture coup de poing qui bouleverse les codes du roman noir.
Un romancier drôle, sincère, qui en cela vaut plus que mille autres sans peur ni reproche.
Julie Malaure, Le Point.
Amour, défouraillage et humour.
Gérard Thomas, Libération.
Paris, quai des orfèvres. Un sniper canarde la brigade dite des italiens, une petite équipe de flics français d'origine italienne. Leur chef s'en sort indemne et embarque immédiatement quelques hommes à la recherche du tireur assassin. En vain, l'oiseau s'est envolé. Une journée de merde qui se prolonge lorsque le commissaire est convoqué dans le bureau de son supérieur qui lui demande, comme une faveur, de s'occuper d'une artiste peintre dont l'atelier vient d'être vandalisé. En traînant les pieds, il accompagne donc Moët Chambérat sur les lieux. Pour l'italien, c'est une corvée d'autant plus pénible que l'artiste est une transsexuelle, jolie certes, mais équipée d'un ''obus entre les jambes'' et qu'il n'est pas très ouvert d'esprit. Pourtant, par la force des choses, il va devoir cohabiter avec la troublante Moët, tombé avec elle dans un piège mortel, poursuivi par des tueurs, recherché par la police. Partout où ils passent désormais c'est le chaos, le feu, le sang. Heureusement, ils pourront compter sur l'aide des rescapés de la brigade des italiens, mortellement touchée mais toujours debout.
Un polar qui file à toute allure ! Les balles fusent, les morts tombent comme des mouches, le sang coule à flots, et pourtant l'ambiance reste bon enfant, grâce à un commissaire sympathique quoiqu'un brin macho. Ce qui fait d'ailleurs le sel de ce roman c'est la confrontation entre ce prototype de flic pas très ouvert d'esprit, homophobe déclaré, avec une transsexuelle aussi classe que sexy, rompue à ce genre de préjugés, et qui va réussir à le troubler suffisamment pour le faire douter et flancher. Ce duo inédit qui manie l'humour et le sarcasme avec brio malgré les évènements dramatiques qu'il subit est vraiment l'atout indéniable d'un polar efficace, rythmé et bien construit. De l'action, de l'humour, de l'amour et du sexe pour une lecture détente sans temps morts. Très sympathique.
http://alombredunoyer.com/2015/12/18/les-italiens-enrico-pandiani/
Les Italiens, policier de Enrico Pandiani, démarre sur les chapeaux de roue. Dès les premiers mots de la première page, on se retrouve pris au milieu d'une fusillade qui décime la moitié de l'équipe des Italiens.
« La première balle traversa la fenêtre d'un coup sec, déchira le ventre de Gaston, visita un peu ses boyaux avant de ressortir sous son omoplate gauche. Puis elle se planta dans le mur.
La deuxième et la troisième pulvérisèrent une pile de CD et la tour Eiffel en cristal posée sur l'ordinateur de Servandoni. Deux tintements de verre avant que Gaston ne s'écroule. »
Coups de feu, meurtres, caches, fuites, courses poursuites,... cela ne s'arrête quasiment pas durant les 330 pages de ce polar bien mené se déroulant dans les rues et les appartements de Paris.
Il est compliqué de parler de l'intrigue sans trop en dire. Je parlerai donc davantage du ressenti de lecture et vous laisse découvrir celle-ci.
Le rythme est nerveux: peu de temps morts, pas de superflus dans les descriptions et des dialogues nombreux. Les événements et retournements de situation sont fréquents, comme la violence, ce qui empêche le lecteur de tomber dans la monotonie. Quant à l'intrigue, même si elle n'a rien d'exceptionnel, elle est cohérente, ce qui fait qu'on tourne les pages rapidement et sans grande difficulté. Une fois lancée, on a du mal à lâcher le livre.
J'ai bien aimé le binôme entre le commissaire italien macho et Moët Chambérat, l’héroïne transsexuelle même si tout est cousu de fil blanc...et que certaines questions abordées manquent d'approfondissement. C'est dommage, cela aurait pu faire un excellent livre.
Cela fera peut-être (surement?) un bon scénario de film. Tous les ingrédients sont en effet présents: un scénario atypique, un peu de politique (extrême droite), un peu de sexe, des cadavres partout, de l'humour noir...
« Je levai mon verre et bus une autre gorgée de vin. Le breuvage épais, déplaisant, avait un gout acide. Il s'attarda sur ma langue, comme s'il ne savait quelle direction prendre.
Puis je l'avalai.
D'une manière ou d'une autre, on finissait toujours par tout avaler. »
Beaucoup d'action et d'adrénaline, un scénario solide et efficace, des personnages sympathiques font de cette lecture un moment agréable et de détente. Parfait pour se vider la tête.
3,5/5
Difficile de vous parler ne serait-ce qu'un peu de l'enquête menée par le héros du roman sans vous dévoiler les tenants et les aboutissants de l'intrigue. Pour ma part, j'ai presque tout deviné dès le premier tiers du roman, c'est dire si l'histoire est simple ! Malgré cela j'ai passé un bon moment de lecture avec Les Italiens, notamment grâce au rythme nerveux du roman et aux personnages sympathiques.
L'action commence dès la première ligne, où le héros est pris dans une fusillade qui décime une partie de son équipe, et ne se termine que quelques pages avant la fin. Tout n'est alors que fusillades, courses poursuites, retournements de situation et complots, avec une bonne dose d'amitiés viriles, un peu de sexe et un minimum de sentiments. L'auteur ne s'embarrasse pas de subtilités, on se croirait devant un film d'action et cela fonctionne plutôt bien ! Les seules originalités du roman concernent le personnage de Moët Chambérat et le fait que l'on ne connaisse pas le nom du héros, qui est également le narrateur (en tout cas, je ne me rappelle pas avoir lu son petit nom quelque part), et encore il n'y a rien là d'exceptionnel.
Le ton du roman est légèrement humoristique, un peu sarcastique, ce qui n'est pas désagréable. Les dialogues sonnent vrai et les descriptions ne sont pas trop longues, tout est fait pour maintenir un rythme soutenu avec une action qui se déroule sur les chapeaux de roues, sans temps morts excessifs.
Enrico Pandiani nous livre avec Les Italiens une bonne lecture détente, sympathique et pleine d'action. Idéal pour se vider la tête pendant les vacances...
http://andree-la-papivore.blogspot.fr/2015/07/les-italiens-denrico-pandiani.html
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