Saint Jean Eudes (1601-1680), prêtre normand, consacre sa vie aux missions à la campagne, et jusqu'à la cour du roi. Mais il était d'abord soucieux - comme ses contemporains Bérulle, Vincent de Paul, Jean-Jacques Olier -, de la formation du clergé. La société de prêtres qu'il a fondée dans ce but se reconstitua, non sans peine, au XIXe siècle. La Société des Eudistes connaît au tout début du XXe siècle une seconde destruction par l'interdiction en France des Congrégations religieuses (loi 1905 : Séparation de l'Église et de l'État). Chassée de France, la société présente un dynamisme réel (collèges, séminaires ) en se développant en Amérique du Sud (Colombie et én Vénézuela) et en Amérique du Nord, au Canada, puis en Afrique en diffusant la pédagogie spirituelle de l'École française ou École bérullienne. Elle voit aussi la canonisation de son fondateur en 1925. Voici l'histoire de ses missions très vivantes... Deux fois presque anéantie, au début du XIXe siècle et au début du XXe siècle, cette petite société compte aujourd'hui cinq cents prêtres ; elle a procuré à l'Église de notre temps un certain nombre d'évêques (Mgr Michel Dubost, Mgr Armand Le Bourgeois, Mgr Frikart, etc.) et de grandes figures ecclésiales dans une quinzaine de pays.
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