Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Les Érinyes viennent de profondeurs de la pensée religieuse, avant les religions officielles. Avant Eschyle, l'imagination populaire les confondait à d'autres démons ou à des animaux dangereux et venimeux. La littérature grecque classique (Homère, Le Cycle Épique, Hésiode, Stésichore, Pindare) se referait à leurs fonctions plutôt qu'à leur forme. Quand les Érinyes deviennent anthropomorphes, dans les Euménides d'Eschyle, où elles apparaissent sur la scène, elles déclarent qu'elles sont de déesses anciennes, (anciennes même dans le temps du mythe), tandis que les dieux d'Olympe sont de «dieux jeunes». Eschyle essaie de montrer que même ces créatures primitives pouvaient être domptées par de lois justes d'Athènes, ville civilisée, et devenir des Euménides. Néanmoins, elles restent menaçant dans la pensée humaine durant les siècles. Trois auteurs dramatiques du 20e siècle, Jean Gidaudaux dans «Électre», Jean Paul Sartre dans «Les Mouches» et T. S. Eliot dans «La réunion de famille», les utilisent comme personnages de leurs pièces pour exposer leurs idées sur la justice, la liberté, sur être et devenir. Toutes les oeuvres finissent avec un espoir, selon chacun de ces auteurs.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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