Condamné. Lyam était condamné. à vivre sans être réellement présent, à ne ressentir que la douleur, la plus profonde douleur, celle que lâêtre humain ne pourra jamais connaître, sous peine de voir son cÅ«ur et ses muscles exploser sous la pression. Condamné à perdre lentement ses sentiments, à ne plus savoir ce que le mot « aimer » signifie, à voir ses proches dépérir car, sans sâen apercevoir, il disparaît. Il était condamné à perdre son âme.
Déséquilibrant la balance de la vie, il avait préféré se sacrifier pour la voir vivre. Elle, son premier amour. Elle, si fragile, si innocente. Elle, quâil avait vue pleurer, crier car elle sentait la mort arriver.
« Une vie contre une vie. », lui avait-on dit.
Lyam avait choisi de sauver celle de son amour. Et allait en payer le prix.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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