"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Chronque précedemment parue sur le blog www.sambabd.net
Autant vous le dire tout de suite, j’aime beaucoup Tronchet. Son univers graphique si personnel et son humour pipi-caca font de lui l’un des piliers de ma bédéphilie. Alors quand je tombe sur un album comme celui-ci, je suis quand même un peu déçu.
Déçu d’abord parce que ce tome 2 est plus inégal et globalement de moins bonne tenue (en terme d’humour, je veux dire…) que le tome 1. Il ne m’a arraché que très peu de poufades… Déçu ensuite parce que j’ai peut-être trop d’attentes de la part de l’auteur de Jean-Claude Tergal, Raymond Calbuth ou encore Houppeland. Déçu enfin parce que pas mal de gags tombent à plat… Après, je dis ça, mais on rigole quand même avec (et DE) nos deux cons à salopette. Le côté surréaliste de la connerie poussée à l’extrême est encore parfois présent mais beaucoup moins que dans le tome 1. D’ailleurs, je me demande si Tronchet n’a pas mis de côté ses deux zozos un peu trop longtemps (le tome 1 date de 2006) et s’il n’est pas un peu rouillé avec cette série ? la preuve : il confond lui-même ses personnages. En effet, la première case (bas de la page 4) du deuxième gag de l’album nous montre Couyalère (le petit, donc) demander à Patacrêpe (le grand, donc… Vous suivez ?) si sa valise est prête, mais en l’appelant Couyalère !!! Ou alors, peut-être est-ce censé être une preuve de plus de l’insondable connerie de Couyalère ? Si tel est le cas, alors là, oui, on touche au sublime… Mais j’ai des doutes…
Bien sûr, on retrouve un peu une part de nous-mêmes (nous autres garçons aux délires d’ados un peu attardés…) dans les conneries et raisonnements de ces deux crétins. Ça nous les rend attachants, oui, mais ça ne suffit pas à faire une bonne BD.
Sinon, outre les voyages de nos deux protagonistes, Tronchet nous emmène également dans des territoires frontaliers de la connerie, que ce soit le machisme ou bien le chauvinisme footeux (Roumains, Suisses, Allemands et Italiens en prennent pour leur grade…).
Côté dessin, le trait est plus assuré sur ce tome-ci, les personnages sont un peu plus détaillés et l’ensemble a perdu son côté un peu brut. Mais bon, rassurez-vous, ça reste du Tronchet.
Au final, une BD un peu moyenne pour un auteur capable de bien mieux… D’ailleurs, si je devais comparer, je dirais que je me marre bien plus devant un Pascal Brutal qu’un tome des deux cons…
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