Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
" Aussi évocateur et ensorcelant que le tango lui-même. " ( Library Journal) Février 1913. Leda a dix-sept ans. Elle quitte son petit village italien pour rejoindre en Argentine son cousin Dante, qu'elle vient d'épouser. Dans ses maigres bagages, le précieux violon de son père.
Mais à son arrivée, Dante est mort. Buenos Aires n'est pas un lieu pour une jeune femme seule, de surcroît veuve et sans ressources : elle doit rentrer en Italie. Pourtant, quelque chose la retient... Leda brûle d'envie de découvrir ce nouveau monde et la musique qui fait bouillonner les quartiers chauds de la ville, le tango, l'envoûte. Passionnée par ce violon interdit aux femmes, Leda décide de prendre son destin en main. Un soir, vêtue du costume de son mari, elle part, invisible, à travers la ville.
Elle s'immerge dans le monde de la nuit, le monde du tango. Elle s'engage tout entière dans un voyage qui la mènera au bout de sa condition de femme, de son art, de la passion sous toutes ses formes, de son histoire meurtrie. Un voyage au bout d'elle-même.
Carolina De Robertis signe avec ce roman un texte d'une grande sensualité, une ode à la liberté, à la passion, à la vie. Pour accompagner la destinée de ces personnages sublimes et poignants, le tango, omniprésent, résonne à chaque page. Plus qu'un roman, ce texte est aussi un témoignage captivant sur la Buenos Aires du début du XXe siècle, et un document rare sur la naissance du tango.
Decouvrez le booktrailer :
Https://youtu.be/GI6gBb6AMJA
Le roman à lire si vous appréciez le tango !
Partez en voyage à Buenos Aires avec Leda pour rejoindre son mari Dante. A son arrivée celui ci est mort. Leda décide de rester en Argentine et tente de se faire une place dans cette ville surpeuplée et miséreuse.
Elle découvrira la musique mais aussi la sexualité, le désir et la difficulté de survivre seule.
Livre magnifique sur le tango musique mais aussi la danse. Belle découverte de cette auteur.
Très belle histoire, une écriture poétique laissant imaginer de belles images: des pures, des tristes, des miséreuses... Pour l'héroïne, il s'agit de survivre dans un monde où seuls les hommes peuvent gagner assez d'argent pour suffire à leurs besoins. Le choix qu'elle fait, la découverte de sa sexualité, tout concorde à en faire un personnage à part évoluant dans le milieu du tango dont on découvre les débuts et son évolution au fil des années. Très bon livre.
Depuis le petit village d’Alazzano en Italie jusqu’à Buenos Aire en Argentine, Leda part à la rencontre de son cousin Dante, son époux par procuration. A son arrivé à Buenos Aires, Dante n’est pas sur le quai pour l’attendre. Son époux a disparu, et Leda suit son ami Arthuro jusqu’au conventillo, ces immeubles où habitent les familles des émigrés. Que faire alors, rentrer au pays, trouver un autre mari ?
Lors de son départ, son père lui a confié un violon qui est dans la famille depuis plusieurs générations, ce violon que les femmes n’ont pas le droit d’utiliser, mais qui l’attire inexorablement. Et si prendre l’apparence d’un homme était la solution, si pour s’affranchir de tous ces carcans il fallait revêtir les habits de Dante ?
Voilà le lecteur immergé dans la vie de Leda la passionnée vite emportée par la musique dans ce monde parallèle des musiciens de cabarets et surtout vers les prémices de cette musique emblématique qu’est le tango argentin. De plus, si le tango est la musique de la sensualité par excellence, sous ses habits masculins et le poids de sa grande solitude, l’éveil de Leda à sa propre sensualité va l’orienter vers les personnes de son sexe, désirs inavouables mais bien réels…
Tout en abordant avec justesse et réalisme ces vagues d’émigration qui ont peuplé les Amériques des années 1900, en particulier pendant l’entre deux guerre, il y a sous-jacent à cette aventure musicale, un rappel indispensable sur la condition des femmes. Étonnant témoignage d’une réalité de cette époque. Tant pour leur difficulté à vivre au milieu de la société, elles qui sont souvent recluses entre femmes dans les conventillos, à travailler, à vivre seule dans une société largement patriarcale.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lirehttps://domiclire.wordpress.com/2019/09/10/les-dieux-du-tango-carolina-de-robertis/
Les critiques étaient bonnes le sujet me plaisait...Pour le moment et malgré plusieurs tentatives je n'arrive pas à la moitié du livre...Je l'ai prêté plusieurs fois et tout le monde adore. Un jour je serai sûrement en phase avec ce bouquin et je le lirai entièrement...
Excellent. J'ai été dans l'univers de l'auteur. Écriture fluide, poétique et rythmée. L'esprit du tango nous transporte au travers de la vie de Léda. On peut imaginer la musique, les lieux, tellement les précisions sont bien décrites. Même s'il y a des longueurs dans ces descriptions, elles se lisent très facilement et elles nous logent dans le décors, les sons, les odeurs. Livre magnifique, qui m'a permis de connaître l'histoire du tango et les vies difficiles des immigrés à Buenos aires..
Les Dieux du tango est ensorcelant, à l’image de la naissance du tango et de l’existence que mènera Leda tout au long de ce roman !
Dès les premières pages, on remarque que cette jeune fille brûle de l’intérieur d’un feu mélange de rythmes, désirs et ambitions. Feu qui atteint son apogée à son arrivée en Argentine, alors qu’elle est seule mais enfin libre de réaliser son rêve qu’est de jouer du violon (chose qui lui était interdite en tant que femme) et de pouvoir errer dans les rues de Buenos Aires, passant de découverte en découverte !
Liberté, voici un mot qui ressort de cette lecture. Liberté pour Leda de vivre de sa passion mais aussi de devenir la personne qu’elle souhaite même si cela peut être contraire aux mœurs. Quelque chose enviée par Leda depuis l’Italie, dès son plus jeune âge, et dont elle ressent immédiatement le besoin en voyant les femmes du « conventillo » cousant tous les jours et s’occupant de la maison, n’obtenant au final qu’une maigre récompense qui ne leur permet pas de vivre de façon autonome. Vie qui attendait Leda à son arrivée en Argentine, vie dont elle fait une courte expérience, vie qu’elle ne veut pas.
C’est ainsi qu’arrive la décision de se vêtir en homme. Au départ, un simple geste : porter les vêtements de son mari. Puis, une clef : celle qui lui permet de jouer du violon en public. Et enfin, une nouvelle identité physique et sexuelle : Leda prenant le nom et l’existence d’un homme, se découvrant et prenant connaissance avec elle-même petit à petit.
Les Dieux du tango est un roman surprenant que je vous conseille donc ! Riche en découvertes (sur l’histoire du tango, la vie en Argentine…) et en réflexions (sur la condition des femmes, la question du genre…).
Malgré sa taille imposante, j’ai dévoré ce roman en peu de temps. Une histoire addictive qui transporte le lecteur au cœur de l’Argentine au début du XXème siècle.
La plume de l’auteure est agréable, fluide et nous dépeint une héroïne attachante qui se retrouve seule, sans famille, dans un pays totalement inconnu. Celle-ci fera preuve de beaucoup de courage et de détermination pour pouvoir survivre dans cette ville dominée par un flot d’immigrés en constante augmentation.
Mais ce roman est avant tout une ode à la musique et au tango qui naît à ce moment-là en Argentine. Au fil des pages, on découvre son histoire et son évolution.
Un contexte historique qui m’a beaucoup plu et qui est également marqué par les conditions de vie difficiles des femmes à Buenos Aires à cette époque. Leda, par la force des choses, va devoir se travestir en homme afin de pouvoir assouvir sa passion pour le tango, une musique encore interdite aux femmes.
Hormis quelques longueurs lors de la traversée en bateau au début du roman, le rythme du récit m’a emportée avec cette histoire envoûtante. Un roman très riche sur les femmes, l’homosexualité et l’amour dans une ville qui s’éveille peu à peu au rythme du tango.
Dépaysement garanti avec ce roman qui nous livre un vibrant hommage au tango à travers un superbe portrait de femme. Une histoire passionnante et sensuelle qui m’a offert un très bon moment d’évasion.
Lorsque Leda, dix-sept ans, quitte l'Italie et sa famille pour rejoindre l'Argentine, c'est afin d'y retrouver Dante qu'elle vient d'épouser. Pour seul bagage, quelques robes et surtout le précieux violon de son père. Lorsqu'elle arrive à Buenos Aires, une terrible nouvelle l'attend, Dante est mort et elle se retrouve alors seule. Mais cette ville, cette vie, n'est pas faite pour une jeune femme seule, Leda trouve alors refuge dans un conventillo, un immeuble qui accueille bon nombre de familles et peut réunir des dizaines de personnes dans une seule petite pièce. Leda devrait rentrer en Italie, devrait retrouver les siens, mais la jeune femme est envoutée par la musique, mais surtout par le tango. La pratique du violon est interdite pour les femmes, alors un soir Leda s'habille avec le costume de son défunt mari, Dante, et se dit que là est la solution pour pouvoir, vivre et pratiquer sa passion pour le violon et le tango...
La première chose que j'ai pensé en ayant ce livre dans les mains, c'est "waah la couverture est trop belle", mais je me demandais si sa lecture le serait tout autant. Pour être sincère, je me demandais si j'arriverais à entrer pleinement dans l'histoire après en avoir lu la quatrième de couverture qui me laissait tout de même un peu sceptique. Le résultat ? Les Dieux du tango de Caroline de Robertis a été une très très belle lecture !
Nous faisons donc la connaissance de Leda, cette jeune italienne de dix-sept ans qui s'apprête à tout quitter pour aller retrouver son cousin Dante avec lequel elle est désormais mariée. Nous la rencontrons à ce tournant de sa vie et nous allons donc vivre tout cela avec elle. Autant le dire, nous nous attachons de suite à elle, nous avons l'impression de l'accompagner réellement au bout du monde et lorsque la terrible nouvelle lui est annoncé, nous avons envie de la soutenir. Mais Leda est forte et bien décidée à mener maintenant la vie qu'elle souhaite en devenant Dante.
Les Dieux du tango est un livre qu'on ouvre sans s'attendre à être autant emporté dans l'histoire. Cette histoire qui nous entraîne en plein cœur de Buenos Aires, dans ses cités populaire, dans ses conventillos que des familles entières se partagent. Nous sommes véritablement plongés dans cela, on s'imagine parfaitement l'environnement, la situation économique et surtout la place des femmes à cette époque.
À travers ce roman et l'histoire de Leda, c'est l'émancipation d'une jeune femme prête à tout pour vivre de sa passion, cette passion pour le violon et pour le tango. La place du tango dans celui-ci gagne en intensité au fil des pages, on vibre presque au fil des chapitres tout autant que Leda/Dante. On assiste à la naissance du tango, à l'ampleur que celui-ci prend au cœur de l'Argentine grâce à Leda/Dante qui fait partie de ces fameux "Dieux du tango".
Les Dieux du Tango, c'est aussi cette double identité de Leda qui devient Dante. C'est cette quête, cette question qui se pose à être homme ou femme, cette quête d'amour et ce désir, cette sexualité qui se réveille et se découvre. La sensualité du tango et de ce désir se mêlent au fil des pages et de l'histoire, pour presque ne plus qu'en former qu'un.
Carolina de Robertis a une écriture passionnante, riche et exaltante. L'auteure joue avec la sensualité, la musique, le désir au fil des pages. Nous avons presque l'impression d'être au cœur d'un tango tellement elle réussit à nous transporter dans son univers. Les Dieux du tango, c'est l'histoire de Leda/Dante, l'histoire du tango, mais c'est aussi l'histoire de bons nombres de personnages qu'elle a croisée au cours de sa vie et dont nous faisons connaissance. Une mention aussi pour le tout premier chapitre qui nous laisse quelque peu perplexe et qui prend ensuite tout son sens dans les ultimes dernières pages.
Les Dieux du tango a été une très belle lecture et surprise ! Je vous le conseille vivement pour découvrir l'Argentine d'il y a de longues années, découvrir la naissance du tango et sa richesse, mais aussi faire la connaissance de Leda qui vous touchera et vous entraînera dans cette vie riche qu'elle a pu ensuite mener. C'est fort et intense et cela vibre de passion, de sensualité et de musique.
N'hésitez pas un seul instant ! Les Dieux du tango de Carolina de Robertis est disponible aux Éditions Cherche Midi.
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