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Les comtesses de la Gestapo

Couverture du livre « Les comtesses de la Gestapo » de Cyril Eder aux éditions Tallandier
  • Date de parution :
  • Editeur : Tallandier
  • EAN : 9791021021150
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Dans le Paris de l'Occupation, réduit au périmètre douteux qui va des bureaux du Majestic à l'Omnibus de chez Maxim's, ce livre brosse une galerie de portraits de femmes vénales et exotiques, qui ont fait grand bruit aux heures sombres de l'Occupation allemande. Dans la grisaille ambiante, elles... Voir plus

Dans le Paris de l'Occupation, réduit au périmètre douteux qui va des bureaux du Majestic à l'Omnibus de chez Maxim's, ce livre brosse une galerie de portraits de femmes vénales et exotiques, qui ont fait grand bruit aux heures sombres de l'Occupation allemande. Dans la grisaille ambiante, elles ont vécu pendant quatre ans un étrange conte de fées qui se terminera souvent en cauchemar...

Elles sont russes comme la comtesse Tchernycheff, mannequin et actrice de cinéma, qui devint la protégée du sinistre Lafont, chef de la Gestapo française, et la maîtresse d'officiers allemands influents...
Ou grecques comme la princesse Mourousi, lesbienne et morphinomane qui faisait main basse sur le mobilier des juifs pourchassés. Ou espagnoles comme la marquise de San Carlos, franquiste de la première heure, qui s'acharnait sur les réfugiés républicains qu'elle dénonçait à son amie intime, la comtesse Seckendorff - laquelle, autrichienne, agent double connu sous le nom de Mercedes, réussira mystérieusement à échapper à la justice française et finira dans la peau d'une pairesse d'Écosse...
Dans ce sinistre carrousel où l'on croise également des courtisanes de haute volée telles que Sylviane d'Abrantès ou la comtesse Olinska naît et prospère un monde de trafics et de compromissions porté par la veulerie des hommes en place et les complaisances de l'occupant. Grâce à l'ouverture récente des archives de justice, ce livre dévoile pour la première fois les vies extravagantes de celles qu'on surnomma, après guerre, les « comtesses de la Gestapo », ces fleurs vénéneuses dont l'éclat fut peut-être fugitif mais le parfum assez capiteux pour nous troubler - et nous déranger - encore aujourd'hui.

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