Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
«Toute notre modernité a pris la fort mauvaise habitude de systématiquement dramatiser la création, de la penser comme nécessairement dramatique. Tout devrait toujours mal finir, très mal finir quand on est un créateur. Depuis le poète maudit du XIX? siècle, clochard et alcoolique, jusqu'au romancier contemporain mort du sida, depuis l'automutilation et le suicide du peintre jusqu'à la folie du peintre interné, tout doit toujours en passer par la souffrance et le tragique, qui confirment et signent l'authenticité de l'oeuvre d'art. Nous n'imaginons plus la création que traversée par la fêlure, travaillée par la perte et la négativité. Créer pour s'anéantir, s'anéantir pour créer. Un artiste heureux apparaît toujours vaguement soupçonnable et coupable, et, pour tout avouer, peu crédible. Il manque de profondeur. Dans cette perspective, le Vénitien Giambattista Tiepolo est le pire artiste qu'on puisse imaginer.» Alain Buisine.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !