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Hashi et kiku, deux bébés abandonnés dans une consigne de gare, passent leur petite enfance dans un orphelinat.
La recherche de leur identité les entraînera dans les bas-fonds de tokyo, où hashi se prostitue avant de devenir un chanteur de rock adulé, tandis que kiku, champion de saut à la perche, se retrouve en prison pour parricide.
Le roman suit en parallèle les destins des deux frères, décrivant le mécanisme qui les pousse à revivre sans cesse le traumatisme de leur enfance, racontant comment ces enfants purs et attachants passent du statut de victimes à celui de bourreaux.
Dans un style déroutant mêlant l'horreur au comique, la poésie à des images de bande dessinée, avec une imagination foisonnante évoquant les romans de gabriel garcia marquez, murakami nous offre une vision de cauchemar du japon de cette fin de siècle, et un reflet à peine déformé de notre monde moderne qui abandonne ses enfants tristes.
Mais les héros de murakami, descendants de nimier, salinger ou fitzgerald, ne se suicident plus, ils assassinent.
Abandonnés à leur naissance dans une consigne de gare , élevés dans un orphelinat, Hashi et Kiku hantent les bas fonds de Tokyo à la recherche de leur identité. Ils y perdront leur âme....
Même si ce roman ne correspond pas au type d’œuvre dont je me délecte, il m’a intéressée car il m’a fait découvrir un domaine nouveau de la littérature japonaise, celui qui nous transporte dans l’univers des mangas, à la fois violent et un peu fantastique .
Un univers comparable à celui de la tragédie grecque, dans lequel l’individu, sur lequel pèse la fatalité, ne peut échapper que par la mort à son destin, une mort qu’il inflige et qu’il subit .
Bien loin du Japon idyllique des photos kawai. C'est une jeunesse désenchantée, cynique et violente qui est y est dépeinte. Rien n'est épargné. On suit le parcours de 2 orphelins retrouvés dans des consignes automatiques qui vont avoir des histoires différentes mais néanmoins rythmés par la violence. On a du mal à le lâcher malgré la lente et vertigineuse déchéance qui est décrire, un côté hypnotisant. A ne pas lire si on veut garder une vision rose bonbon du Japon.
Décadence, déviance dans un Tokyo transfiguré et malade. La vie n'épargnera rien nos deux orphelins Hashi et Kiku : violence, drogue, crimes. Pourtant l'un sera adulé, l'autre banni. C'est glauque à souhait, accrochez-vous !
Après de nombreuses semaines, j’ai enfin réussi à venir à bout de ce bouquin. Je l’avais commencé il y a bon nombres d’années et pour diverses raisons, j’avais dû le mettre de côté un temps et par la suite, pas moyen de le reprendre. J’ai donc laissé passé du temps avant de le relire entièrement. Là, comme la première fois, les cent premières pages, super bien, je l’ai lu en quelques heures… Mais alors par la suite… Ça a été super long. J’ai vraiment galérer pour le continuer, non seulement le temps me manquait, mais j’étais partagé quant à mon avis sur le bouquin, jusqu’à la page 350 environ, j’étais bien incapable de savoir si j’aimais ou pas cette œuvre, et une fois passé cette limite, le verdict est tombé: je n’aimais pas. Depuis, j’ai accéléré l’allure et l’ai fini relativement vite histoire d’en être débarrassé, et là encore, j’ai changé d’avis: je le déteste, ça a été une perte de temps totale ! Déjà, j’ai eu bien des difficultés à accepter la façon d’écrire de l’auteur: la narration qui au beau milieu du paragraphe se transforme en dialogue, mais non un dialogue traditionnel avec les ponctuations qui vont avec, non, non, une simple suite de phrase accolées les unes aux autres; alors après, ne chipotons pas, ça a été tellement bien fait, qu’on comprend immédiatement que c’est un dialogue, et qu’on sait indubitablement qui parle, mais je reste vieux jeu sur ce point, on m’a toujours appris qu’en littérature la ponctuation était importante ! Autant que son absence de ponctuation, je dirai, et là, je fais allusion aux longs monologues sans points, sans virgule, des suites de phrases courtes séparées entre elles par… rien -_-’ ! Hérésie ! Et surtout, j’ai eu beaucoup de mal avec cela parce que l’auteur en abuse tout au long des 500 pages du volume et comme dirait l’autre quand c’est trop, c’est… Quant à la fin, ça n’en est pas une, une porte ouverte à une suite… En tout cas, il est surtout dommage que le livre ne tient pas ses promesses du début, ni celle du résumé, il est long, lent et chiant ! Un bouquin au début surprenant et par la suite, tellement prévisible que c’en est lassant !
Un livre noir et très dur, la vie de deux enfants découverts dans une consigne automatique, sauvés par miracle et adoptés par la même famille .
C'est aussi une critiqyue virulente de la société japonaise.
Déjanté, captivant, dépaysant, le must du Japonais.
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