En Syldavie, Tournesol met au point sa fusée lunaire à moteur atomique et s'apprête à partir pour la Lune. Mais de mystérieux incidents mettent à mal ce projet : la fusée d'essai est détournée, une tentative de vol des plans se produit, .. Qui se cache derrière cela ? Et la fusée pourra-t-elle décoller ?
L'aventure spatiale de Tintin où celui ci accompagné de Haddock, Milou et les Dupondt se retrouvent invité par Tournesol pour une expédition sur la lune.
Des années avant que l'homme ait mis le pied sur la lune, Hergé imaginait déjà un voyage vers ce satellite de la terre. Ceci explique les situations qui paraissent aujourd'hui absurde, ou certaines erreurs vraiment grossière lorsque l'on a vécu à la télé les multiples lancements de fusée.
Mais peu importe, c'est toujours un plaisir de se plonger dans cette aventure qui est sans doute ma préférée de la série.
Une aventure en deux parties. Le premier tome est plus scientifiques. Il est aussi très long à lire, les dialogues sont très détaillés. On voit bien que Hergé s'est documenté pour écrire cette histoire. En ressort un tome intéressant mais parfois indigeste. Le second tome est plus léger. Haddock sert de bouc émissaire pour servir les blagues des Dupondt mais aussi d'un Tournesol très présent. Le rythme est soutenu entre gag et situation catastrophe. L'exploration de la lune est au centre de cette histoire, et tout est encore une fois très précis, du nom des cratères aux différents reliefs, sans pour autant être sans erreurs (la grotte de glace en est le bon exemple).
Mais il ne s'agit pas uniquement d'une aventure spatiale qui tourne mal. Dans le premier tome, des pirates tentent de mettre la main sur la première fusée sans que nous sachions qui ni pourquoi. C'est la première fois que l'ennemi n'est pas identifié. Jusqu'à ce qu'apparaisse une tête déjà rencontré dans un précédent tome (Hergé fait d'ailleurs plusieurs fois références à des aventures antérieure). Dans le second tome, l'ennemi apparaît très tardivement et son intégration dans le récit est bien menée.
Pour la première fois, un homme meurt visuellement, avant d'être rattrapé par un autre mais non dessiné. Preuve d'une nouvelle maturité dans le récit.
Un dyptique vraiment complet, humour, action et émotion.
Ce seizième album de Tintin se déroule en Syldavie, pays déjà visité dans le Sceptre d’Ottokar par Tintin, dans un centre de recherches spatiales où le professeur Tournesol met au point une fusée dans le but d’atteindre la lune.
On découvre un scénario complet mettant en scène les principaux personnages de l’univers de Tintin avec le capitaine Haddock et le professeur Tournesol. L’histoire est complète avec quelques rebondissements fait de Hergé un auteur visionnaire puisque dans cet album, il nous décrit avec moult détails comment se prépare le voyage qui pour l’époque (1950) n’avait pas encore été réalisé. Bien sûr, quelques scènes humoristiques ont leur place comme d’habitude et le Haddock nous fait le cadeau de quelques onomatopées. Tintin use d’une chance légendaire encore une fois, mais pour le bien de l’histoire de la science heureusement.
Le graphisme est toujours aussi bien travaillé, d’autant que nous pouvons remarqué une réelle application entre les premiers albums et celui-ci où Hergé use toujours de son talent de metteur en scène. Les décors sont de mieux en mieux travaillés et quelques cases sont surprenantes. Cet album permettra à Hergé de donner un souffle impressionnant à Tintin en dessinant la fameuse fusée rouge et blanche.
Cet album, suivi d’On a marché sur la lune, est certainement l’une des meilleures histoires de Tintin, la bande dessinée réuni toutes les qualités de la série, avec un graphisme parfait et une histoire riche et complexe. Un plaisir de la lire et la relire.
c'est celui que j'ai le + lu avec on a marché sur la lune
trop bien
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