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«Le problème, quand on est expert en reconstitution d'accidents, se dit-il en faisant un double débrayage pour négocier sans problème un virage coupé puis en accélérant de nouveau à fond, c'est que pratiquemment à chaque kilomètre de chaque foutue route que l'on prend, il y a le souvenir d'une erreur stupide qui a coûté la vie à quelqu'un.» L'appel est tombé en pleine nuit. La voix est nette. «Un accident comme ça, on n'en a jamais vu. On ne sait même pas s'il s'agit d'une seule voiture ou de plusieurs, ou s'il s'agit d'un avion ou d'un putain d'Ovni.» Darwin Minor, docteur en physique, en a pourtant déjà vu de la tôle fondue. La mort donnée en ligne droite, crimes ou accidents, négligence ou lâcheté... Il connaît ça par coeur.
Mais là, il ne comprend pas.
Ma critique de ce livre va être brève puisque je me suis arrêtée après 80 pages seulement.
Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire trop diluée à mon goût. Au bout de 80 pages, il s'est passé trop peu de choses.
Ce roman n'est pas pour moi. Tant pis.
Après avoir été Marines au Vietnam, enquêteur pour le bureau enquête accident de l’aviation civile, le docteur en physique Darwin Minor travaille aujourd’hui comme expert pour une compagnie d’assurance. Il examine les scènes d’accident et essaie de comprendre les faits, pour éventuellement déterminer les responsabilités, rien de bien subversif. C’est pourquoi la tentative de meurtre dont il fait l’objet sur une autoroute, par deux mafieux russes, laisse tout le monde dubitatif, lui le premier. En fait, Dar Minor a mis le doigt sans le savoir sur une immense organisation du crime, qui organise la fraude aux assurances, et qui va s’avérer tentaculaire. Il aura bien besoin du FBI et de la charmante agente spéciale Syd Olson, ainsi que de toutes ses connaissances techniques, pour se tirer de ce mauvais pas. Avec « L’épée de Darwin », Dan Simmons propose un thriller qui, sur le papier, ne parait passionnant. Et pourtant, son roman fonctionne assez bien, même si je lui ai trouvé quelques défauts. D’abord son personnage est sympathique, il a des failles, et même une pointe d’humour assez bienvenue. Ensuite, tous les accidents décris dans le roman sont véridiques (l’auteur le précise dans sa préface) et parfois tellement surréalistes que cela laisse songeur ! Et l’on apprend à travers « L’épée de Darwin » plein de choses sur la fraude aux assurances, les fameux « Glissés-tombés », les techniques pour se faire indemniser du coup du lapin en voiture, la judiciarisassions à outrance de la société américaine mais aussi sur l’explosion de Challenger et l’accident mortel de Lady Di. Même si c’est compliqué parfois, on arrive à bien suivre l’intrigue parce que style du roman est fluide, les chapitres un peu longs mais équilibrés et l’humour par petites touches vient souvent aérer le récit. Du côté des petits défauts, j’en verrais 3 : d’abord la romance entre Dar et Syd est un peu téléphonée, ensuite la fin est digne d’un blockbuster américain et surtout, par moment, les explications techniques de Minor sont longues, très longues, et très compliquées. L’auteur met des pages à expliquer pourquoi telle arme de sniper et meilleure que telle autre, avec force détails techniques imbuvables pour un non initié. Pareil pour la mécanique des fluides (il y a même un passage avec des équations !), le fonctionnement d’un chariot élévateur etc… Dan Simmons veut faire sérieux, parfois il en fait trop et on flirte avec la rébarbatif. Mais malgré tout, cette « Epée de Darwin » mérite d’être lue, ne serais ce que pour l’univers inattendu que l’on découvre, celui de l’accidentologie, un univers qui recèle parfois quelques pépites d’absurdité.
Darwin Minor, docteur en physique, est « expert en reconstitution d’accidents ». En revenant d’une expertise dans la région de Los-Angeles on essaie de le tuer ; c’est un des éléments qui va le décider à collaborer avec la police et notamment avec la ravissante Syd pour mettre un terme à un immense réseau de « swoop and squat » (arnaques à l’assurance avec des véhicules pour toucher des dommages et intérêts) qui touche la Californie et quelques autres états américains. Excellent thriller et on se croirait vraiment au cinéma dans certaines scènes relatées par D. Simmons. Une seule réserve pour ce que j’appellerai un « techno-polar » c’est parfois l’évocation très pointue de certaines reconstitutions et une incroyable connaissance dans le domaine des armes qui lassent un peu ; on finit par se demander si D. Simmons n’était pas armurier avant de devenir écrivain ! Un bon petit pavé de 600 pages qui se lit avec gourmandise.
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