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L'envol du dragon ; art royal du Vietnam

Couverture du livre « L'envol du dragon ; art royal du Vietnam » de  aux éditions Snoeck Gent
Résumé:

Dans le Vietnam traditionnel, le dragon occupe une place privilégiée au sein du bestiaire des animaux fabuleux. Tout à la fois terrifiante et auspicieuse, cette fascinante chimère manifeste le caractère dynamique de son rôle protecteur et bienfaisant par un aspect à la fois gesticulant et animé... Voir plus

Dans le Vietnam traditionnel, le dragon occupe une place privilégiée au sein du bestiaire des animaux fabuleux. Tout à la fois terrifiante et auspicieuse, cette fascinante chimère manifeste le caractère dynamique de son rôle protecteur et bienfaisant par un aspect à la fois gesticulant et animé dont les artistes vietnamiens ont, durant des siècles, décrit les méandres.
Serpentiforme, le dragon participe du monde des eaux dont il est le gardien et le pourvoyeur. Détenteur des clés de la sécheresse ou de l'inondation, évoluant dans les mondes souterrains et les milieux aquatiques avec la même aisance que dans les nuées célestes, il est par essence versatile et capricieux.
Centrée sur son image, l'exposition évoque une histoire millénaire, de l'âge du Bronze au crépuscule de la dernière dynastie royale, en réunissant une sélection inédite d'oeuvres conservées au musée d'Histoire du Vietnam de Hanoi (MH) et au musée national des arts asiatiques - Guimet (MNAAG). Leur présentation permet d'évoquer les développements d'une iconographie très vite associée à la personne royale et à son prestige.
Introduction : l'émergence d'un bestiaire fantastique De rares objets de bronze de la Culture de Dong Son (milieu du premier millénaire avant notre ère) témoignent déjà de l'existence d'un bestiaire fabuleux dans lequel figurent des monstres bicéphales ou des chimères tenant à la fois du crocodile et du serpent dont les représentations participent du décor des armes, des tambours et des vases de bronze retrouvés dans les tombes à pirogues des grands chefs de tribus.
Mais c'est avec les contacts renforcés avec la Chine, au début des Han Occidentaux (IIe siècle avant notre ère) et surtout après l'annexion du pays sous la forme d'une province chinoise (Ier siècle de notre ère) que l'image du dragon acquiert une place privilégiée dans nombre de représentations auspicieuses, notamment dans le contexte particulier des arts funéraires.

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