En 1946, alors qu'il avait 18 ans, Jean-Claude décida et de relater la terrible aventure de guerre qu'il avait vécue où il avait risqué de mourir à l'âge de 16 ans. Ce n'est que 60 ans plus tard qu'il décide de faire publier son récit. Aidé par son épouse Sandrine, il le peaufine en lui gardant la naïveté que son jeune âge lui avait donné. Enfant du divorce, Jean-Claude enlevé à sa mère paralysée, fut élevé à la dure par sa belle-mère, sous la tutelle de son père, haut fonctionnaire. L'ambiance de haine entre les protagonistes, les fréquents changements de postes de son père, ainsi que l'absence de sa mère ne furent pas propices à son épanouissement et rendirent l'enfant centré sur lui-même et solitaire. Il devint un enfant terrible et fit les pires bêtises, portant préjudice à la situation de son père. En 1943, en pleine guerre, à 15 ans, il en prit conscience, et comme le caténacciu Corse, décida de se punir de ses méfaits en s'engageant dans l'armée de Libération. Il fut refusé en raison de son jeune âge. Sa belle-mère voulant se débarrasser de lui, le présenta à un recruteur de la LVF (Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme) et le fit s'engager pour la guerre en URSS. Il passa 2 ans dans l'enfer, et, quoique blessé gravement, il survécut et réussit à rentrer en France, où il se constitua prisonnier. Il fut acquitté, comme ayant agi sans discernement. Il retrouva son père et pu reprendre une vie presque normale, quoique handicapé par les séquelles de sa blessure, sans diplôme ni métier et avec un lourd passé.
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