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L'emprise du vrai ; connaissance scientifique et modernité

Couverture du livre « L'emprise du vrai ; connaissance scientifique et modernité » de Berthelot J-M. aux éditions Puf
  • Date de parution :
  • Editeur : Puf
  • EAN : 9782130550761
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 226
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Il est de bon ton depuis plusieurs décennies de dénoncer la "croyance" selon laquelle la science aurait quelque chose à voir avec l'idée de vérité. La science ne serait donc en réalité qu'une " construction sociale ", qu'un discours sur le réel, reflétant des croyances sur le monde, partagées... Voir plus

Il est de bon ton depuis plusieurs décennies de dénoncer la "croyance" selon laquelle la science aurait quelque chose à voir avec l'idée de vérité. La science ne serait donc en réalité qu'une " construction sociale ", qu'un discours sur le réel, reflétant des croyances sur le monde, partagées par des groupes aux intérêts parfois divergents, dans une société donnée et à un moment donné. Mais, même si l'on admet qu'il existe des déterminations sociales de la connaissance scientifique, est-on contraint à l'abandon de l'idée de vérité scientifique ? Est-on condamné à un relativisme absolu sous couvert que tout est construit ? Dans cet ouvrage, Jean-Michel Berthelot entreprend de clarifier ce qu'il faut entendre par "construction sociale" de l'activité de connaissance. Car, si l'on peut considérer que la science est bien une activité sociale, cela n'implique aucunement qu'elle soit une activité comme les autres, même dans des sociétés avancées où les frontières entre sphères d'activités semblent disparaître sous l'effet d'une "scientifisation du monde ". Combinant les apports de la philosophie et de la sociologie, il défend l'idée d'une " emprise du vrai " qui ne dément pas la dimension sociale de l'activité de connaissance, car les sollicitations dont la science est l'objet vont toujours de pair avec la volonté de produire des savoirs à vocation rationnelle et unificatrice. De la sorte, l'activité scientifique, bien qu'inscrite dans une société, ne laisse pas de produire des accords rationnels fondés sur l'exigence du vrai.

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