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Cet essai démontre en quoi les écrivains des anciens territoires de l'Empire colonial britannique ont dû, pour exprimer leur rapport au monde singulier et fortement marqué par la colonisation, forger des écritures originales dans la langue anglaise qui s'était imposée à eux.
On n'écrit pas l'anglais en Inde, dans la Caraïbe, en Afrique subsaharienne, en Australie, etc. comme on l'écrit en Grande-Bretagne. On l'écrit même souvent de façon polémique ou en tout cas pour remettre en question les modèles esthétiques et politiques britanniques.
Au-delà de cette ouverture sur un large éventail d'écrivains ouvertement frondeurs ou non, quelquefois déjà connus (Naipaul, Rushdie...), le plus souvent encore méconnus, l'ouvrage offre une remarquable synthèse qui circonscrit ce qui est partagé par toutes ces expériences culturelles d'une grande partie du monde actuel. Il théorise cela sous le concept de post-colonialité. Et ce concept lui-même, même s'il est aujourd'hui bien établi, ne cesse de se prêter à des polémiques.
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