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Lectures interdites ; le travail des censeurs au XVIII siècle

Couverture du livre « Lectures interdites ; le travail des censeurs au XVIII siècle » de Barbara De Negroni aux éditions Albin Michel
Résumé:

À la lecture des textes qui réglementent sous le règne de Louis XV l'impression et la diffusion des livres, la liberté de penser paraît contrôlée avec une sévérité et une minutie rarement égalées. Un double réseau de protection semble constituer un mur infranchissable empêchant toute idée... Voir plus

À la lecture des textes qui réglementent sous le règne de Louis XV l'impression et la diffusion des livres, la liberté de penser paraît contrôlée avec une sévérité et une minutie rarement égalées. Un double réseau de protection semble constituer un mur infranchissable empêchant toute idée subversive, séditieuse, hérétique ou immorale de pénétrer dans le territoire du roi très chrétien : tout manuscrit, avant d'être imprimé, et tout livre étranger, avant d'être introduit en France, doit avoir été examiné par les services de la censure qui contrôlent l'orthodoxie politique, morale et religieuse du texte, peuvent en interdire purement et simplement l'impression ou la diffusion, ou exiger des retranchements et des adoucissements ; tout livre circulant en France - qu'il ait déjà subi l'épreuve de la censure préalable ou qu'il ait réussi à être imprimé clandestinement ou à être apporté subrepticement de l'étranger - peut, s'il contient des thèses scandaleuses, encourir les foudres des pouvoirs politiques - lieutenants de police, parlements, Conseil d'Etat du roi - ou celles des pouvoirs spirituels - faculté de théologie ou assemblée du clergé pour l'ensemble de la France, évêques pour leurs diocèses.

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