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L'écluse

Couverture du livre « L'écluse » de Philippe Pelaez et Aris aux éditions Bamboo
  • Date de parution :
  • Editeur : Bamboo
  • EAN : 9782818978238
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Il est des eaux moins paisibles qu'elles en ont l'air. Trois noyées en moins d'un an...
C'est beaucoup pour la petite écluse dont s'occupe Octave.
Dans le village, les rumeurs vont bon train et le jeune éclusier un peu attardé au visage déformé a tout du suspect idéal. L'émoi est tel que deux... Voir plus

Il est des eaux moins paisibles qu'elles en ont l'air. Trois noyées en moins d'un an...
C'est beaucoup pour la petite écluse dont s'occupe Octave.
Dans le village, les rumeurs vont bon train et le jeune éclusier un peu attardé au visage déformé a tout du suspect idéal. L'émoi est tel que deux policiers de la ville viennent enquêter pour tirer cette affaire au clair, mais aussi pour faire face à la fureur des habitants bien décidés à rendre la justice eux-mêmes.
Les eaux de la rivière sont paresseuses, mais dans ses méandres, la cruauté et la méchanceté ne sont jamais très loin

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Avis (2)

  • Voici une histoire très sombre dans des paysages lumineux pour ce polar rural qui nous plonge dans l’ambiance des années 1950/ 1960. Il y a beaucoup de profondeur chez tous ces personnages truculents, évoluant sous un soleil méridional qui habille les paysages. Avec ces dialogues aux accents...
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    Voici une histoire très sombre dans des paysages lumineux pour ce polar rural qui nous plonge dans l’ambiance des années 1950/ 1960. Il y a beaucoup de profondeur chez tous ces personnages truculents, évoluant sous un soleil méridional qui habille les paysages. Avec ces dialogues aux accents chantant, on se croirait chez Pagnol.
    Nous sommes à Douelle, petit village du Lot. Trois jeunes filles vont être retrouvées noyées près de l’écluse, il n’en faut pas plus pour qu’Octave, l’éclusier, Quasimodo moderne, marginalisé pour son infirmité, soit mis au pilori par le village tout entier pour des crimes qu’il n’a pas commis. La séduisante Fadette, nouvelle Esméralda le défend. Tout comme dans « Notre Dame de Paris », il y a du tragique dans cette histoire qui pointe les petites lâchetés individuelles comme les grandes bêtises collectives de cette petite commune rurale. Comme toujours, ce qui est différent fait peur et on le rejette. Evolue également, dans cette histoire, Alban, le caïd violent qui n’hésite pas à frapper et violer les jeunes filles récalcitrantes. Un inspecteur venu de Cahors va tenter de résoudre cette affaire, pas vraiment aidé par la population qui crée une milice locale afin de se faire justice elle-même.
    Qui est l’assassin, l’éclusier simple d’esprit qui ne parle pas, le caïd violent qui n’a aucune limite ou un troisième élément ?
    Les personnages sont croqués avec beaucoup de sensibilité par Gilles Aris . Il pose un filtre jaune sur ses dessins aux traits acérés et encrés afin de créer une ambiance vieillotte et de donner ainsi une cohérence à l’ensemble. Les rapports entre les dialogues et les personnages sont naturels et vivants.

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  • C’est la rentrée BD, ou presque, avec ce one-shot paru hier chez Grand Angle avec au scénario le prolifique Philippe Pelaez et au dessin Gilles Aris que je découvre.

    Cette couv très réussie cache un polar rural saveur années 60. Des femmes sont retrouvées noyées dans une écluse. A Douelle les...
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    C’est la rentrée BD, ou presque, avec ce one-shot paru hier chez Grand Angle avec au scénario le prolifique Philippe Pelaez et au dessin Gilles Aris que je découvre.

    Cette couv très réussie cache un polar rural saveur années 60. Des femmes sont retrouvées noyées dans une écluse. A Douelle les regards se tournent vers Octave, l’éclusier façon Quasimodo. Un flic vient de Cahors pour faire la lumière sur cette histoire…

    Un scénario bien foutu qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page, Philippe Pelaez confirme son talent pour écrire des histoires aux ingrédients historiques et policiers bien assaisonnés… Les personnages sont truculents et l’ambiance générale entre Pagnol et Hugo est prenante.

    Le dessin de Gilles Aris m’a d’abord un peu déconcerté, ces petits bonhommes aux gueules bien marquées sont étonnants, puis je me suis laissé mener dans ce petit village du Lot où le rejet de la différence, les non-dits et la haine peuvent mener au drame. Les couleurs réussies apportent le petit côté vieillot et la chaleur du soleil du sud-ouest…

    Une belle réussite pour ce polar dont on ne voit pas la fin venir avant la dernière planche… Ce Monsieur Pelaez m’intrigue, j’ai donc décidé de l’interviewer ! A suivre sur ma page insta bulle.noire !

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