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La princesse égyptienne Amaside a été séparée de son bien-aimé, le prince Nabuchodonosor, sur ordre de son père, le roi Amasis, qui va même jusqu'à lui interdire de prononcer son nom. Un jour, en promenade au bord du Nil avec le mage Mambrès, elle rencontre une vieille femme, accompagnée d'une suite d'animaux dont un taureau blanc. Ce dernier manifeste un intérêt marqué pour la princesse qui souhaite immédiatement l'acheter. Mais la vieille femme, qui n'est autre que la Sorcière d'Endor refuse catégoriquement. Alors commence une suite d'entretiens initiatiques en vue de faire échapper le taureau tant à la déification qu'au sacrifice. Dans ce conte à la fois philosophique et merveilleux, Voltaire, fidèle à lui-même, offre une critique acerbe de la religion et de son cortège d'esprits bigots et doctrinaires. Paru en 1774, le Taureau blanc n'a rien perdu de son actualité. En 1774, Voltaire, âgé de 80 ans et bien malade, fait paraître son dernier conte, Le Taureau blanc. Il y reprend notamment des arguments déjà parus dans les Questions sur l'Encyclopédie qu'il vient d'achever également. Bien que moins connu que d'autres contes philosophiques, tel Candide, Zadig ou Micromegas, Le Taureau blanc fait partie des textes incontournables, tant du XVIIIe siècle que de l'oeuvre de Voltaire. En effet, il semble être le seul conte de critique biblique parmi les contes orientalisants du siècle, mais aussi un des rares écrits voltairiens qui s'attaque aussi ouvertement à l'invraisemblance, voire à l'immoralité, de certains récits bibliques.
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