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Le Rouge et le Noir, Armance, La Chartreuse de Parme n'épuisent pas la veine romanesque de Stendhal. Elle se manifeste aussi bien dans l'ensemble des sujets que réunit le présent volume. Simples esquisses ou ébauches poussées jusqu'à leur terme, ils donnent un peu l'impression de pénétrer dans le laboratoire du génie, qu'il s'agisse de Mina de Vanghel, «âme trop ardente pour se contenter du réel de la vie», ou du Roman de Métilde, dans lequel Stendhal a évoqué sa passion malheureuse pour une jeune Milanaise qui fut le grand amour de sa vie.
″Le Rose et le Vert, Mina de Vanghel et autres nouvelles″ de Stendhal est un ouvrage totalement atypique puisqu’il s’agit d’un recueil d’esquisses romanesques et de récits inachevés. Mon objectif était essentiellement la lecture de l’un d’eux ″Le Rose et le Vert″ dont j’ai appris l’existence sur la page Facebook de Lecteurs. Ma chronique sera donc parcellaire.
De Stendhal, je l’avoue, je ne connaissais que Le Rouge et le Noir et la Chartreuse de Parme, mais leur lecture remonte à mon adolescence, au siècle dernier pour tout dire.
Bref, j’ai découvert avec beaucoup de plaisir ″Le Rose et le Vert″ (existe-t-il une édition plus aboutie ? Je ne le sais pas). L’histoire n’y est pour rien qui conte la vie d’une jeune bourgeoise allemande, Mina de Wanghen, riche à la mort prématurée de son père, amoureuse de l’amour, rêveuse, et qui, pour fuir les chasseurs de dot, s’exile à Paris accompagnée de sa mère. Pas grand-chose dans ces quelques pages, pas d’action, pas de suspens, pas de bravoure. Un seul personnage sort du lot, un abbé, roi de l’intrigue qui s’évertue à convertir Mina au catholicisme en tentant de la marier… à un jeune Duc…sans succès. Et, l’histoire s’arrête…
Le plaisir vient de l’écriture, élégante, froide, recherchée mais sans ″chichis″, peu descriptive. Elle sert magistralement les personnages et l’état de frivolité dans lequel ils vivent. J’ai retrouvé cette belle écriture classique, cette langue sobre, ce vocabulaire choisi. En un mot, l’écriture se suffit à elle-même et au bout du compte, l'intrigue importe peu.
PS ″Mina de Vanghel″, autre récit… Même personnage, même âge, même origine, même exil à Paris pour les mêmes raisons, mais une histoire totalement différente de même que l’orthographe de son nom de famille. Reste l'écriture, aussi belle !
Il n'a pas écrit que " Le rouge et le Noir " pour moi c'est une découverte
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