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En 1969, Charles Bukowski, écrivain underground inconnu du grand public, fut projeté sur la scène internationale avec la parution du Journal d'un vieux dégueulasse. Cette première édition n'avait repris qu'une quarantaine des chroniques qu'il avait écrites durant vingt ans. Le présent volume regroupe celles qui seraient injustement tombées dans l'oubli. Transgressant tous les tabous, leur auteur nous livre, non sans humour, ses explorations de toutes les formes de sexualité, de toutes les « perversions », de toutes les « déviances ».Avalez cul sec ces nouvelles où la fanfaronnade le dispute au ridicule, les emportements colériques aux transports érotiques. Oui, il y a du grotesque chez Bukowski. Mais un grotesque assumé. Macha Séry, Le Monde.Un souffle décapant. Hubert Prolongeau, Le Magazine littéraire. L'écriture de Bukowski n'a, cinquante après, rien perdu de sa force révolutionnaire. Didier Jacob, Le Nouvel Observateur.
Ca aurait été dommage qu'il se la ferme.
Dans une société plutôt pâle, à cheval sur le politiquement correct où tout est devenu tabou, où rire est devenu dangereux, Bukowski est une bouffée d’air frais-vicié dans la tristitude actuelle ! Bon d’accord c’est un peu vulgaire, dérangé aussi, mais qu’est-ce que ça en jette ! Tout y passe ; homme, femme, hippie, alcool… et en plus jamais dans les formes. Alors bien sûr si vous connaissez mon côté prude, vous vous doutez que les passages trop olé olé m’ont un peu rebutée, mais pourtant malgré cela j’ai pris beaucoup de plaisir à lire et à découvrir Bukowski.
Déjà parce qu’il ne manque pas d’humour, parce qu’il décrit assez bien la société américaine des années 60-70 (avec laquelle il n’est pas tendre soit dit en passant), ensuite parce qu’il parle aussi des faux-semblants, et enfin parce qu’il montre aussi tous les excès de l’humanité, dont lui-même a d’ailleurs abusé. Le sexe et l’alcool tenant la première place.
Alors pour l’alcool pas besoin de lire le livre c’est de notoriété publique, mais pour découvrir son amour des femmes, et surtout découvrir l’amour de sa propre personne (personnellement je l’ai trouvé assez égoïste) le livre n’est pas inutile, car il permet de jeter un nouveau regard sur cet écrivain connu et irrévérencieux, mais aussi sur son œuvre à qui il a donné une profondeur biographique.
En parlant de biographie, c’était un sacré personnage ce mec quand même. Certes il a abusé d’un tas de chose, il a mené une vie de débauché qui n’a sûrement pas été toujours simple pour lui, mais faut bien dire qu’il possédait une personnalité hors norme. Par exemple il méprisait les intellectuels (Je vous renvoie à l’Histoire d’Apostrophe avec Pivot et le célèbre « Ta gueule Bukowski ! » de Cavanna, qui est une marque flagrante de son mépris, et en plus c’est d'actu.) alors qu’il avait lui-même une grande culture littéraire et savait en user ; et idem pour les Hippies entre autre. Mais personnellement malgré ses revirements, ce double jeu, je crois qu’il était quelque part sincère quand il méprisait quelque chose, parce qu’il était assez observateur et moqueur. Alors pour ma part je n’adhère pas toujours à son côté « anarchiste », mais malgré ça je peux lui trouver des bonnes idées et sur certain point je dois même dire qu’on se rejoint.
En résumé c’est un livre agréable à lire, l’auteur vaut le détour pour la découverte, en plus ce livre a le mérite de sortir de l’oublie certains textes de ce dernier. Donc sans hésiter vous pour y aller, car là je vous ai parlé que d’une petite partie.
Quelques phrases mémorables :
« Tenez-le vous pour dire, la seule bonne chose que j’aime chez les êtres humains, c’est qu’ils sont périssables. »
« Tout ce qui s’oppose à la loi a de l’avenir devant soi. »
« Le désespoir engendre les génies. Et les fous. »
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