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Le plus vieux « métier » du monde ?

Couverture du livre « Le plus vieux « métier » du monde ? » de Claudine Legardinier et Caroline Dewaele aux éditions Les Points Sur Les I
Résumé:

En plein débat parlementaire à partir de septembre, ce livre se veut d'une actualité brûlante ! Une proposition de loi visant à responsabiliser les clients de la prostitution et à renforcer la protection des victimes de la traite des êtres humains et du proxénétisme, a été enregistrée à la... Voir plus

En plein débat parlementaire à partir de septembre, ce livre se veut d'une actualité brûlante ! Une proposition de loi visant à responsabiliser les clients de la prostitution et à renforcer la protection des victimes de la traite des êtres humains et du proxénétisme, a été enregistrée à la Présidence de l'Assemblée nationale le 7 décembre 2011. La prochaine étape doit être l'abolition en 2012 / 2013. Le gouvernement s'y est engagé et les 49 associations se réunissent régulièrement pour mettre en place des actions et accélérer les choses. Ils pensent donc que ce livre pourrait être un bel et très bon outil pour accentuer l'appel abolitionniste, faire du bruit, mettre la pression et surtout informer correctement les gens.
Www.abolition2012.fr Il n'est pas un sujet qui soit plus porteur de clichés, de stéréotypes et de complaisance que la prostitution.Malgré des avancées réelles et l'apparition - enfin - du sujet au calendrier politique, on est souvent tenté de croire que la pensée n'a pas évolué depuis 25 siècles.Mal nécessaire, plus vieuxmétier dumonde, besoins irrépressibles, rien ne nous est épargné. C'est que la prostitution touche à des points douloureux : le sexe, l'argent et le pouvoir.
Repeinte en rose par le capitalisme libéral pour des raisons sonnantes et trébuchantes,maquillée glamour, cette vieilleriemachiste fait de la résistance. Une union sacrée, solidement arcboutée sur le « choix » des prostitué-e-s, protège avec virulence le « droit » séculaire des clients, apparemment vital et intemporel.
Pendant ce temps, l'Europe proxénète arrive à nos portes et les bordels industriels à nos frontières. L'emploi de « travailleuse du sexe » s'inscrit dans les esprits et les syndicats de clients dans le paysage social. Une voie royale pour l'hyperprofit.Mais pour qui et à quel prix ?
Et quid des raisons qui enferment un nombre croissant de femmes - et d'hommes - de plus en plus jeunes, dans pareille impasse ?

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