"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans une cité rappelant une ville américaine des années 1950, José Carlos Fernandes scrute les petites folies ordinaires des habitants. En particulier celles de Sebastian Zorn, Ignacio Kagel, Idálio Alzheimer et Anatole Kopek, tous membres d'un jazz band (« le plus mauvais groupe du monde, résultat d'un mélange inouï d'ineptie et d'absence totale de sens musical »). Ils errent ainsi dans cette ville étrange, au gré de leurs divers engagements, plus minables les uns que les autres.
De manière générale, les personnages de José Carlos Fernandes, obsédés par leurs paranoïas, leurs angoisses nocturnes, leurs improbables lubies et leur persistante nostalgie, tentent de donner un sens à leur vie, de « rentabiliser leurs existences », d'expliquer l'inexplicable.
Avec ces vies brèves d'hypocondriaques, de doux dingues et de monomaniaques, de fêlés du dimanche ou de génies à la petite semaine, instantanés de la vie comme elle ne va pas toujours : José Carlos Fernandes excelle à dépeindre un monde qui ressemble fort au nôtre et des êtres qui sont nos semblables.
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