Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Quand le petit tilleul voit un nuage blanc se poser dans ses branches, il lui confie son rêve : voyager comme lui au-dessus des forêts, des bateaux et des villages... Le nuage, lui, aimerait avoir la vie tranquille et enracinée de son nouvel ami, chaque jour visité par de magnifiques oiseaux. Tous deux vont se faire une promesse qui les laissera heureux et légers. Cet allègre poème en alexandrins est une invitation à jouir de ce que l'on est.
Quand le petit tilleul voit un nuage blanc se poser dans ses branches, il lui confie son rêve : voyager comme lui au-dessus des forêts, des bateaux et des villages... Le nuage, lui, aimerait avoir la vie tranquille et enracinée de son nouvel ami, chaque jour visité par de magnifiques oiseaux. Tous deux vont se faire une promesse qui les laissera heureux et légers. Cet allègre poème en alexandrins est une invitation à jouir de ce que l'on est.
Un album magnifique où j'ai pris grand plaisir à retrouver la plume d Agnès Ledig que je connaissais pour ses livres adultes.
Ici elle traite de la question de l acceptation de soi et surtout de l'amitié !
Elle montre qu oser etre soi est important, que l'amitié peut nous aider a avancer afin d'être mieux ensemble..
Et que dire des dessins qui sont magnifiques, pleins de douceurs et de tendresse..
N’avez-vous jamais eu l’impression, en regardant attentivement le ciel, que les cimes des arbres discutaient avec les nuages ? Que le bruit du vent dans les feuilles, cette valse énigmatique des cumulus étaient autant de signes d’un dialogue permanent entres les éléments ?
Moi si. Et je ne suis pas la seule, car c’est exactement ainsi qu’est née la nouvelle histoire écrite par Agnès Ledig, un jour de promenade avec son chien sur un plateau. Un petit nuage posé au-dessus d’un arbre solitaire paraissait converser avec lui.
Que se disaient-ils ?
L’un accroché à la terre, enraciné et ne pouvant voyager. L’autre bousculé par l’air, en perpétuel mouvement et ne pouvant se poser un peu. Un dialogue s’ouvre, chacun cherchant sa place, chacun envieux l’un de l’autre. Une amitié en train de naître ?
De cette contemplation a surgit un court poème en alexandrin d’une grande densité, déclencheur de fortes émotions. Un joli petit OVNI dans l’écriture sensible d’Agnès Ledig ? Sans doute non.
Il est ici question d’acceptation de soi et surtout d’amitié. Le petit nuage fait prendre conscience à l’arbre que sa situation n’est pas si terrible, que son horizon n’est pas morne et fermé, s’il prend la peine d’ouvrir les yeux pour voir la beauté autour de lui et sa situation confortable. « J’avais envie de transmettre aux enfants un message : qu’il est important d’être soi et de se rendre compte de la chance qu’on a. » explique Agnès Ledig.
"Ma prairie est jolie, mais vraiment je m’ennuie,
Je me sens prisonnier, je voudrais m’évader.
Comme tu n’as pas le choix, regarde autour de toi :
La nature, sa beauté, c’est ça, ta liberté !"
Au fur et à mesure, les deux amis que tout oppose commencent à s’apprivoiser et sentent qu’ils ont besoin l’un de l’autre. Mais le vent menace de séparer les deux âmes soeurs. Alors ils se font une promesse qui les laissera heureux et légers.
"Tu me raconteras les volcans, les marées,
Et tu me donneras un bout de liberté.
Je t’offre mes voyages, tu me fais exister,
C’est un joli marché, en conclut le nuage."
Une première tentative très réussie dans l’univers Jeunesse (comme quoi la frontière entre les deux mondes n’est qu’une légende…) tant la force des mots, leur musicalité, résonne en parfaite harmonie avec le pouvoir d’évocation des émouvantes illustrations de Frédéric Pillot. Comme une évidence. (Je vous ai déjà dit que j’étais fan, non ? Bon alors je le redis, mais encore plus FORT : cet homme a de l’or dans les doigts !)
Un univers empli de tendresse, comme toujours chez Frédéric Pillot, dont on ne se lasse jamais du plaisir de se perdre dans les détails de chaque image, dans l’épaisseur de chaque décor. Le travail sur la lumière est encore une fois envoûtant, les pinceaux du maître sont magiques…
"Et quand ils se mélangent, évoquant leur vie,
Les rêves qui les démangent, ils sont tous deux ravis."
Les doubles-pages à fond perdu alternent les points de vue de l’arbre et celui du nuage, le texte se faisant discret, comme pour ne pas déranger les deux amis. On aurait aimé que le format carré soit encore plus grand pour profiter de la beauté des illustrations mais l’idée est que les plus petits puissent manipuler eux-même cet écrin de tendresse. Alors on rêve de la prochaine exposition de Frédéric Pillot afin de pouvoir voir en vrai et en grand ces chef-d’oeuvres.
Un album précieux à mettre entre toutes les mains pour le plaisir des yeux et le bonheur du coeur !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement