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2008 / 2009 ; en tant que Directeur de l'Institut de Haute Finance, Philippe Dessertine est à New York, Londres, Paris, Hong Kong, dans les plus grandes institutions financières ou économiques, vivant de l'intérieur les événements de la crise la plus grave depuis celle de 1929 (voir son témoignage dans le pamphlet, Ceci n'est pas une crise, juste la fin d'un monde). Interloqué, il entend à plusieurs reprises, dans la bouche de banquiers, de hautes personnalités politiques internationales, un mot récurrent. Un mot tabou, pour le commun des mortels : le mot GUERRE. Crise et guerre ; l'association tragique. Sauf que dans ces raisonnements froids sur le déroulement de la crise, la guerre n'est pas le désastre ultime qu'il faudrait éviter à tous prix. Elle est une éventualité parmi d'autres ; pire : un facteur pas forcément négatif. Philippe Dessertine choisit la démarche inverse. Oui, le risque de guerre est réel. Oui, le scénario des années trente ne doit pas être exclu. Ce risque éclaire d'un jour différent les réformes prioritaires à mettre en oeuvre ; celles qu'implique la crise, à l'échelle de la planète. Au nom de l'urgence et de l'efficacité, certains principes sont à conserver ; mais des révolutions sont aussi à mener. Suivons-le dans ces voies. Celles de la lucidité et de l'espérance
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