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Le Liban aux sources de l'humanisme

Couverture du livre « Le Liban aux sources de l'humanisme » de Hareth Boustany aux éditions Revue Phenicienne
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

"C'est en lisant un livre de Burckhardt qui parle de l'admirable équilibre politique qui a prévalu à Florence pendant plus de deux siècles, de la fin du XIIIème siècle jusqu'au début de XVIème, que j'ai eu l'idée d'écrire cet essai. J'y ai trouvé les thèses auxquelles avait adhéré la grande... Voir plus

"C'est en lisant un livre de Burckhardt qui parle de l'admirable équilibre politique qui a prévalu à Florence pendant plus de deux siècles, de la fin du XIIIème siècle jusqu'au début de XVIème, que j'ai eu l'idée d'écrire cet essai. J'y ai trouvé les thèses auxquelles avait adhéré la grande majorité des intellectuels et des historiens avisés libanais du siècle dernier. Ils avaient conçu le projet d'essayer de faire renaître la personnalité de l'habitant de cette terre depuis l'aube de l'histoire: un homme entreprenant et audacieux qui pourrait, par de là la multiplicité des communautés et les dissensions religieuses, créer un nouveau Liban, basé sur les concepts de la renaissance arabe qui se voulait la soeur cadette de la renaissance italienne.

Le livre de Burckhardt a pour sujet l'histoire culturelle et met l'accent sur les réalisations intellectuelles et artistiques. Sa démarche est thématique, avec six lignes directrices illustrées d'exemples empruntés à toute l'Italie entre 1300 et 1500. La simple liste des titres des six parties suffit à révéler sa conception : « L'Etat considéré comme oeuvre d'art »; « Le développement de l'individu », « La résurrection de l'Antiquité », « La découverte du monde et de l'homme »; « La sociabilité et les fêtes », « Moeurs et religion ».

La liberté républicaine, qui avait été la gloire de Florence pendant plus de deux siècles, disparut vers la fin du XVème siècle. Les évènements clefs de ce processus complexe furent la mort, au printemps de 1492, de Lorenzo di Medici (1449 - 1492), souverain de Florence et l'un de ses grands intellectuels, et l'invasion de l'Italie par les Français en 1494, qui fut le signe avant-coureur de siècles de dominations étrangères. Selon l'expression concise de l'historien florentin François Guichardin (Francesco Guicciardini, 1483 - 1450), les années 1490 furent la « calamita d'Italie."

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