Cet été-là aurait pu être, pour Irène et sa soeur Hélène, comme tous les étés de vacances au Berry. Mais la guerre éclate. Elles se trouvent bloquées avec leur mère Louise dans cette petite ville au bord de la Creuse pendant toute la « drôle de guerre », et vont y connaître la vie provinciale, la débâcle, l'Armistice. Elles retrouveront Paris sous l'Occupation pendant leurs années d'études. Elles vivront les péripéties du débarquement, de la Libération, puis la paix enfin retrouvée, partagées entre Paris et leur village tant aimé du Berry.
C'est Irène, la plus jeune, qui commencera ce journal à douze ans, en cet été 1939, pour le terminer en 1947, année du départ d'Hélène.
Irène y exprime ses émotions, ses interrogations, ses doutes mais aussi ses certitudes ; ses élans amoureux mais aussi ses déceptions.
Elle révèle sa complicité avec Hélène, qui se manifeste surtout à travers des non-dits. La pudeur est de rigueur à cette époque.
Elle décrit les personnages qu'elle côtoie ou qu'elle rencontre d'une plume souvent tendre, parfois ironique, quelquefois féroce.
La mort d'Hélène, l'année 2000, lui inspirera le titre de cet ouvrage : Le jardin te pleure, les souvenirs ne sont plus partagés.
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