Un roman qui se dévore et qui va vous emporter…
Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt...
L'histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s'achève quelques heures plus tard sans qu'on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio.
Roman de l'enfance volée, Le Gang des rêves brûle d'une ardeur rédemptrice : chacun s'y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l'illusion de la pureté.
Dramaturge, le Romain Luca Di Fulvio est l'auteur de dix romans.
Deux d'entre eux ont déjà été adaptés au cinéma ; ce sera le destin du Gang des rêves, qui se lit comme un film et dont chaque page est une nouvelle séquence.
Un roman qui se dévore et qui va vous emporter…
La liste de lecture de la rédaction pour Thomas Pesquet....
Une magnifique saga sur la rage de vivre... Un livre à lire
Le gang des rêves de Luca Di Fulvio, est un magnifique et bouleversant roman d’amour, mais il est tellement plus que cela…
L’histoire débute dans le début des années 1900, en Calabre, avec une jeune adolescente Cetta Luminata. Elle n’a que quinze ans quand elle réussit à embarquer au port de Naples avec son bébé de six mois né d’un viol sur l’exploitation où la famille travaille et dépend du patron. Son seul salut est de fuir ces terres et d’aller en Amérique quoiqu’il lui en coûte pour parvenir à ses fins.
Comme pour des milliers d’Européens, New-York signifie le rêve américain et son vœu le plus cher est que son fils devienne un vrai Américain !
Arrivés à Ellis Island, entrée principale des immigrants arrivants aux États-Unis durant la première partie du XXe siècle, le prénom de l’enfant, Natale, incompréhensible pour l’inspecteur des douanes se voit traduit par Christmas.
Désormais à New-York, Cetta, pour survivre, n’a d’autre choix que de devenir prostituée en maison close.
Christmas va donc grandir dans ces logements sans fenêtres du Lower East Side dans le quartier de Manhattan, où cohabitent la violence et la pauvreté. En 1922, moqué pour son nom, et charrié par une bande de gamins du quartier, Christmas, quatorze ans, beau gosse avec sa mèche de cheveux blonds lui tombant sur le front, loin d’être en manque d’imagination et expert dans l’art de manier les mots, s’invente alors une bande Les Diamond Dogs et recrute aussitôt son voisin Santo.
Sa route croise alors celle de Ruth Isaacson, treize ans, gamine juive, petite fille de milliardaire, violée et torturée et dont il n’hésite pas à ramasser le corps ensanglanté pour l’amener à l’hôpital au risque d’être lui-même accusé.
Il ne sait que son nom, Ruth, mais leurs yeux se sont croisés et Christmas ne pourra plus oublier ces yeux vert émeraude, tout comme Ruth se souviendra toujours du regard de Christmas.
Cette rencontre va bouleverser sa vie et lorsque Ruth devra partir pour la Californie, alors Christmas passera d’une jeunesse insouciante à une jeunesse désespérée...
Le gang des rêves est un roman de plus de 700 pages, qu’il est impossible de lâcher tant Luca Di Fulvio parvient dès les premières pages à nous attacher aux personnages. C’est une fresque sociale particulièrement riche et émouvante que l’auteur nous donne à découvrir. Son écriture juste, cinématographique et très dynamique excelle à nous emporter dans cette saga époustouflante, cette histoire d’amour impossible entre Ruth et Christmas qui ne cessera de lutter afin de sortir du ghetto.
Il raconte la déconvenue de ces émigrés venus avec des étoiles pleins les yeux dans cette cité en plein essor, le fossé quasi infranchissable entre les pauvres et les gens aisés, dont seuls quelques-uns parviennent à s’extirper ; il met en scène, de façon dure et cruelle mais hélas réelle, la condition des femmes et souligne avec force le courage dont elles ont besoin si elles veulent rester libres ; il nous transporte avec un réalisme fabuleux dans les quartiers mal famés de New-York gouvernés par la mafia ; il relate l’émergence de la radio, du théâtre et du cinéma parlant et cela au travers de personnages extraordinairement débrouillards et rusés. Il évoque même le développement du cinéma porno par l’intermédiaire du personnage le plus noir du roman, des pages dures mais révélatrices des noirceurs de l’âme humaine. Bien évidemment, sont mis en relief la discrimination raciale envers les Noirs mais aussi les Juifs. Tous ces thèmes sont toujours évoqués avec une extrême justesse et toujours reliés de manière naturelle à des personnages plus que crédibles.
Le gang des rêves, sublime roman de l’enfance volée est un livre quasiment magique dans lequel chaque personnage a une épaisseur et où chacun se bat pour conserver son intégrité dans une série d’aventures menée à un rythme soutenu.
Amitié, amour, quête de soi dans un univers de boue, de sang, de terreur, de pitié, tels sont les destins incroyables que nous narre Luca Di Fulvio, non sans humour mais avec surtout beaucoup d’humanité.
Me restera longtemps en mémoire ce singulier et ô combien attachant Christmas que j’ai pu rencontrer lors de ma lecture et ce, grâce à Ingrid qui n’a cessé de m’exhorter à le découvrir. Qu’elle en soit ici remerciée !
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/01/luca-di-fulvio-le-gang-des-reves.html
Une saga magnifique qui reprend tous les éléments du rêve américain : comment s’intégrer, comment sortir des bas fonds, les conflits communautaires, le racisme, les opportunités offertes également (la radio, le théâtre, le cinéma, les débuts du commerce de masse) et les dangers de basculer du mauvais côté (la prohibition, la prostitution, les gangs, la drogue).
Comment résister à 900 pages de voyage dans le temps ? Un magnifique hommage au film de Sergio Leone !
Mais quel roman ! Quelle lecture enivrante!
Luca di Fulvio nous fait rentrer de force dans l'histoire et la vie de Christmas, jeune garçon issu de l'immigration italienne, né d'un viol dans une époque où le corps des femmes était laissé à la disposition de mâles violents et en rut. A faire vomir effectivement, comme certaines scènes qui poussent le lecteur dans ses retranchements et qui sont difficilement soutenable. Et pourtant, on y retourne, c'est dire à quel point l'écriture de Luca di Fulvio est ensorcelante.
Plus que tout, on a envie de savoir comment Christmas va s'en sortir dans le New York pauvre et gangrène par les gangsters des années 1920 digne de West Side Story. Un univers donc où la violence est présente à bien des égards.
Christmas, rejeté par ses pairs mais plein de ressources décide de créer son propre gang.
Parviendra-t-il à se faire une place dans ce pays synonyme d'espoir pour sa mère ? Est-il condamné à la misère sociale ?
Laissez-vous tenter par ce roman authentique et non édulcoré et suivez le parcours initiatique de ce jeune gamin des rues qui a plus d'un tour dans son sac.
Un immense plaisir de lecture, qui nous touche, aussi bien par les sujets évoqués que par les caractères des personnages. En effet, difficile de s’arracher aux différentes péripéties de ceux-ci. Nous avons l’absolue sensation de faire partie de la famille, et subissons, comme eux, les joies et les peines des protagonistes. Bref, une vie entre ombre et lumière ! Une plongée dans l’histoire américaine, pour ces milliers d’italiens fuyant la misère, avec ses vagues de déboires, d’illusions voire de désespoirs.
Luca Di Fulvio, avec cette saga – 1906-1929 -, nous transporte principalement dans Manhattan, nous incorpore dans le flux et le vécu de ces habitants et, ce qui bien sûr, nous oblige à tourner page après page. Un besoin qui devient une addiction, pour sentir et vibrer, à l’aune des tourments de ses personnages face au destin !
L’Aspromonte, massif de la Calabre, Cetta Luminita jeune fille violée, aura un enfant à 14 ans, Natale. Or pendant cette période des années 1906-1907, force est de constater qu’il n’y a aucun avenir pour elle et son fils, dans sa campagne. Une seule solution, partir, avec pour objectif : le rêve américain !
Arrivée aux USA, Cetta n’a d’autres solutions que de se prostituer ; son fils Natale, devenu Christmas par le service d’immigration, va ainsi grandir dans le Lower East Side. 1922, Christmas va sauver Ruth, jeune fille juive de 13ans, victime d’un viol et, en tombera éperdument amoureux.
Entre une famille juive aisée et une famille d’immigrée, la réprobation est de mise. Et difficile de se comprendre entre l’océan qui sépare une jeune fille riche d’un crève-la-faim ! Car Christmas mène une vie de quartier où règne la peur, la délinquance, les gangs et le racket. Une vie sous le joug de la mafia et de ses luttes intestines. Une vie sans ambition, sauf de voir poindre le jour suivant. « Luca Di Fulvio » analyse avec finesse : la différence des strates de la société, la difficile intégration des gens de couleur, la violence subie par les femmes, et le fil d’Ariane représenté par Christmas et sa volonté de retrouver l’élue de son cœur : Ruth.
Par ailleurs, ce roman « Le gang des rêves », n’est pas sans faire apparaître un certain parallèle avec Jack London et « Martin Eden ».
Quelle indicible lecture, que celle-ci ! On ne peut la lâcher quelques instants, sans penser la reprendre le plus vite possible. Un grand coup de cœur, que j’espère vous partagerez avec moi après l’avoir lu. Allez ! « Bonsoir, New York ! ».
Ce livre, je l'ai dévoré. Il m'a transporté. Il m'a fait voyagé. Il m'a fait pleurer. Je ne voulais pas l'arrêter.
Je vivais avec le personnage principal.
Je vivais dans une époque que je ne connais pas, dans un lieu que je ne connais.
Magnifique voyage !
Voilà, je mets cinq étoiles, parce qu'on ne peut en mettre que cinq.
Voilà, ça fait deux semaines que j'ai fini la lecture du Gang des rêves et que mes lectures depuis me paraissent bien insipides. Pas la faute des auteurs ou autrices, non, la faute de Luca di Fulvio.
La faute à ces 944 pages passionnantes, brillantes, noires, tortueuses, flamboyantes.
1906, Italie, Cetta, une jeune fille de quatorze ans, se fait violer dans le champ où elle travaille. Mais à l'époque, se faire violer ne pose pas de problème, c'est dans les mœurs. Un bébé naît, il s'appelle Natale. Elle va partir. Direction les États-Unis vers son rêve éveillé ; ses promesses de succès et de richesse. Une nouvelle vie, tout simplement.
Sur le bateau, Cetta fera la putain entre deux tétées.
Arrivée aux USA, elle fera la putain pour avoir son droit de sol, tandis que son fils sera renommé Christmas par les services d'immigration.
Puis, elle fera la putain, tout court, tous les jours.
Son fils, lui, va grandir. Une petite frappe mais qui n'ose pas frapper.
Un petit ado qui va s'inventer une vie de gangster, pour exister.
Un bon gars qui va tomber amoureux d'une jeune fille qu'il aura sauvée d'un viol avec coups et blessures.
Elle s'appelle Ruth, elle est riche, elle est juive.
Ce bouquin de di Fulvio, c'est une saga entre 1906 et 1929.
C'est une histoire d'amour, de fierté, d'abnégation.
C'est une histoire de rêves gardés à portée de main pour devenir un Américain, un vrai, un homme d'honneur, un homme heureux.
Comme tout bouquin qui m'émeut, j'aimerais le recommencer de zéro.
Parce que Cetta, parce que Christmas, parce que Ruth, et tous ces personnages qu'il nous semble avoir connus.
Voilà, j'ai du mal à passer à autre chose.
Voilà, j'aimerais vous inviter à l'ouvrir, ce livre. À ouvrir grands les yeux, à ne pas éteindre la lumière ce soir, et à vous plonger, à cor et à cri ,dans cette épopée du début du XXe siècle avec amour.
3,5/5... Ma foi, c'est un bon roman, même si je n'ai pas été aussi transcendé que la grande majorité des lecteurs. C’est une belle fresque historique avec de bons personnages et une ambiance retranscrite réussie. Mais au risque de recevoir quelques tomates, je dirai qu’il m’a manqué de l’intensité émotionnelle, de la densité malgré le nombre de pages.
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