Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le fou et le mouvement du monde

Couverture du livre « Le fou et le mouvement du monde » de Henri Grivois aux éditions Grasset
  • Date de parution :
  • Editeur : Grasset
  • EAN : 9782246485117
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'auteur s'attaque ici au problème de la psychose. Il en reprend l'examen dès les premières heures et fait table rase des descriptions symptomatiques. Naître à la folie, c'est d'abord traverser une singulière expérience, l'expérience de centralité. Le patient a le sentiment que sa présence... Voir plus

L'auteur s'attaque ici au problème de la psychose. Il en reprend l'examen dès les premières heures et fait table rase des descriptions symptomatiques. Naître à la folie, c'est d'abord traverser une singulière expérience, l'expérience de centralité. Le patient a le sentiment que sa présence physique concerne désormais tous ceux qu'il côtoie et cela le conduit, dans un sentiment d'arbitraire absolu, à la croyance irrécusable d'être au centre de l'espèce humaine, d'y être seul et de n'y être pour rien. Ce passage à l'universel s'exprime dans un mutisme total puis en termes de divinisation, de monstruosité et d'anéantissement. Cet état naissant de la psychose représente l'urgence psychiatrique par excellence : il s'agit d'éviter qu'à partir de là le patient ne construise un délire. Se penchant sur de nombreux cas de psychose naissante l'auteur nous initie à la relation qu'il engage avec les patients. L'évolution de la psychose n'est pas une fatalité à condition qu'existe d'emblée un volontarisme thérapeutique qui inverse l'unanimité désarmée des hommes face à la folie. Au-delà de cet exposé clinique l'auteur développe une théorie neuropsychologique, interindividuelle et motrice, à l'origine de la psychose. Il pose aussi quelques questions fondamentales. On ne connaît pas de cultures dont la psychose soit absente. Pourquoi survient-elle à l'adolescence, comment expliquer sa fixité épidémiologique et le fait qu'elle soit étrangère à tous les phénomènes de modernité, quel est son rapport avec la religion et particulièrement avec le christianisme ?

Donner votre avis