Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le feu sacré de la liberté ; mon combat pour la jeunesse africaine

Couverture du livre « Le feu sacré de la liberté ; mon combat pour la jeunesse africaine » de Babacar Diop aux éditions L'harmattan
Résumé:

" Ce livre n'est pas tout à fait un bilan, même s'il en a quelques contours, ni un programme ; il est plutôt conçu, comme un " livre de témoignage ".
Son auteur n'est pas non plus un aîné, mais un jeune homme que l'on peut encore croiser dans l'un des mille et un couloirs et autres allées de... Voir plus

" Ce livre n'est pas tout à fait un bilan, même s'il en a quelques contours, ni un programme ; il est plutôt conçu, comme un " livre de témoignage ".
Son auteur n'est pas non plus un aîné, mais un jeune homme que l'on peut encore croiser dans l'un des mille et un couloirs et autres allées de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. C'est pourquoi, à mes yeux, ce livre présente un triple intérêt en raison d'abord de son auteur, puis de son objet et, enfin, de son projet. L'objet même du livre ou, peut-être plus exactement, le thème qui le parcourt, le mouvement étudiant, n'est presque jamais un sujet de réflexion pour ses acteurs...
Chose tout à fait inédite donc, Babacar Diop se fait le scribe de son expérience sous la forme d'un " témoignage " - que l'on ne peut confondre avec l'histoire en un sens académique, mais qui en est un matériau de première ligne. Le récit de Babacar Diop est une mine de renseignements sur l'organisation du mouvement étudiant, les conflits qui le traversent, ses " political connection ", son art de la stratégie et de la tactique, ses enjeux de pouvoir, ses violences et ses cruautés, bref son " art politique ".
De ce point de vue, le livre de Babacar Diop devrait être lu non seulement par les dirigeants politiques, mais aussi - peut-être même d'abord - par la haute hiérarchie de l'administration universitaire. Celle-ci est avertie : la gestion du mouvement étudiant - mouvement redoutable en raison de sa complexité et de ses enjeux cachés de pouvoir - relève, en dernière instance, non pas de la science académique, mais de l'art politique - qui ne souffre guère, depuis un certain Machiavel, l'assujettissement de l'action politique aux remontrances de l'éthique...
"

Donner votre avis