Le faubourg Mulsant est probablement le plus caractéristique des trois faubourgs sur lesquels la ville de Roanne -elle même en pleine transformation-, s'est étendue à l'ère industrielle, et le seul à porter un nom qui ne soit pas une simple allusion géographique.
La famille Mulsant a fortement marqué le secteur, et les érudits locaux ont longtemps désigné Sébastien ou Etienne Mulsant comme les personnages éponymes.
Il s'agit en fait de Jean-Pierre, révolutionnaire courageux, mais homme d'affaires imprudent qui fit faillite en 1811 et dut revendre les fameuses baraques qui portaient son nom. Sa famille épongea ses dettes et on l'oublia.
Telle est l'origine d'un quartier populaire fondé sur le tissage, mais qui sut rapidement diversifier ses activités avec l'arrivée des cheminots. Il devint alors une excroissance urbaine de Riorges, commune encore largement teintée de ruralité. Malgré les nombreuses résistances, Roanne absorba toute la zone en 1862, grâce au duc de Persigny, ministre de l'intérieur.
Le faubourg poursuivit son développement et fit rapidement figure de véritable centre urbain secondaire au-delà de la gare et du chemin de fer, avec des caractères et des traditions qui lui demeurèrent longtemps propres.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
