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Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail 2017, catégorie Salariés ?Le cri de colère d'une femme confrontée au chômage et à la précarité Margaux a 48 ans lorsqu'elle perd son emploi. Elle a pourtant tout fait, dans sa vie, pour obtenir une belle situation, passant son bac à plus de trente ans. Tout le monde lui dit qu'elle n'aura aucun mal à retrouver un contrat à durée indéterminée. Mais c'est un voyage éprouvant qui commence...
Elle affronte l'arrogance de jeunes DRH, se perd dans les rendez-vous de Pôle emploi, accepte tout ce qui se présente, tracte son CV dans les aéroports, joue les démonstratrices dans des supermarchés, se démenant pour garder la tête haute et l'estime d'elle-même.
Alternant humour corrosif, tristesse et colère, Margaux se bat pour ne pas recevoir un jour son dernier salaire, terme élégant par lequel elle désigne ses dernières allocations chômage.
Et puis, un matin...
En France, les femmes de plus de 50 ans subissent de plein fouet la crise de l'emploi. Sans travail, sans reconnaissance, avec moins de 500 euros par mois, elles vivent avec la peur permanente de terminer leur existence dans la rue.
C'est un livre qu'on ne peut pas lâcher. Marie-Madeleine Sève, L'Express L'entreprise Poignant récit. Vous aurez du mal à retenir vos larmes.
La Voix du Nord [Margaux Gilquin] raconte son combat dans un livre qui témoigne d'une réalité vécue par des millions de Français.
Le Pèlerin Margaux raconte sans colère, sans haine, sans mépris, et c'est là l'une des grandes beautés de son témoignage ; cette envie de dignité, ce besoin de survivre malgré la peur qui cisaille, qui coupe la langue et les jambes parfois. Grégoire Delacourt
Sur la couverture une photo de femme avec un joli sourire et un beau regard, en arrière-plan des rails, un quai de gare ? Et le titre écrit en rouge et caractère gras.
Le dernier salaire, « aujourd’hui j’ai 55 ans et je ne suis plus rien. Je veux survivre. » Ce titre interpelle car nous sommes tous concernés, mais cette couleur et ces caractères me font penser aux annotations des profs et parfois à la sentence portée. Qu’a fait Margaux et tous les autres dont je suis pour être punis, stigmatisés et mis au ban de la société ?
Dès les premières lignes nous savons que si le sujet est grave Margaux ne veut pas nous faire pleurer, juste nous alerter, juste dire ce que les plus de trois millions officiels de chômeurs de plus de cinquante ans souffrent, et nous ne comptons plus ceux qui ne font plus valoir leurs droits faute d’un accès à l’informatique, ceux qui dorment sur les trottoirs ou vont planter une tente ou des cartons au cœur d’un bois parce qu’ils ont honte. Non, Margaux raconte façon Charlie Chaplin en ponctuant d’humour et de tendresse la noirceur d’un monde qui a oublié que l’humain est au cœur de la vie.
Margaux raconte que nous ne sommes plus regardés comme des travailleurs « ceux qui ont un savoir » mais comme des « je ne sais quoi » pour remplir des quotas, du bétail, poisson d’un quelconque vivier, des bouche-trous, des yo-yo…
Elle sait nous conter tous ces petits rien qui nous blessent, pas que nous soyons jaloux, non, nous ne souhaitons à personne d’être en galère. Juste ces petits chocs que nous ne supportons plus car nous sommes dans l’urgence de la vie et que l’égoïsme règne la tête haute en donneur de leçons.
Arrivée à la fin du livre je suis confortée dans l’idée que le travail est l’ADN de notre vie sociale et d’un toit au-dessus de nos têtes.
Livre déjà terminé et j’ai fait une belle rencontre qui ne me surprend pas car j’imaginais Margaux comme cela naturelle, humaine et franche. Alors quand passerons-nous du virtuel au réel ?
Pour suivre Margaux sur les réseaux sociaux, surtout FB, je me dis que les gens qui sont prompt à la critique concernant son combat, d’une part ne l’ont pas lu mais en plus ils sont jaloux d’une mise en lumière qu’elle mérite. Elle n’œuvre pas seulement pour elle mais pour tous les silencieux, les trop démolis, les fracassés de la vie.
En plus de la belle personne qu’est Margaux elle fait une très belle analyse, réaliste sans pathos ni esprit revanchard sur le changement de notre société, où notre génération n’a pas le décodeur intégré pour décrypter un monde qui nous laisse sur le seuil de la porte…
Si nous laissons tous des plumes dans cette débâcle qu’est le chômage, certains d’entre nous, par leur personnalité et leur envie d’exister autrement, arrivent encore à mettre des couleurs à leur ramage.
Notre leitmotiv à tous : du Travail et du RESPECT. CQFD.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 12 août 2017.
Magnifique témoignage d'une puissance au milieu des épreuves, une plume très agréable, une histoire qui nous change notre regard sur des questions du chômage, de la condition humaine, mais aussi de la présence discrète et forte des amis, connus ou parfois même invisibles
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