Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
En s'appuyant sur un examen littéral et critique de la théorie de l'historicité de Francis Fukuyama, la présente étude essaye de débusquer le sens caché de la problématique du dernier homme, tel que réactivé par le philosophe américain, et l'implication de celle-ci dans l'universalisme qu'il ambitionne de légitimer à travers "La fin de l'histoire et le dernier homme". Elle comprend trois principales articulations. Tandis que la première tente une analyse théorique qui établit les présupposés et propose l'élucidation de l'idée de fin de l'histoire avec/et selon Fukuyama, la deuxième s'emploie à en dégager les fondements anthropologiques. Quant à la troisième, elle décrypte le revirement pessimiste du philosophe américain par rapport à sa conception initiale fortement laudative de la démocratie libérale. Au terme de l'analyse, l'étude révèle que ce "démopessimisme" est en réalité le discours d'une reconversion axiologique inégalitaire de la marche du monde. Le recours à Nietzsche se dévoile alors fondamentalement comme une manoeuvre de légitimation conceptuelle d'un universalisme inégalitaire et, donc,d'une normalisation de la force comme modalité privilégiée du vivre-ensemble.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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