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J'ai littéralement dévoré ce dernier dragon :)
Autrefois, il était connu sous le nom de Wyvern, Seigneur du Haut Feu, et son ombre terrifiait les masses.Aujourd'hui, il n'est que Vern, vautré dans le bayou où il se cache, matant Netflix non-stop en tee-shirt Flashdance et sifflant de la vodka à longueur de journée. Mais, contrairement aux autres membres de son espèce, il a survécu. Malheureusement, aucune quantité d'alcool ne peut combler son immense solitude.C'est alors que le hasard lui propose une alliance inattendue... Aboutira-t-elle à l'extinction de sa race ou au retour de ses jours de gloire ?
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Le dernier dragon sur Terre d'Eoin Colfer que j'ai gracieusement reçu de la part des éditions Pygmalion. Je les remercie infiniment pour l'envoi de ce roman dont la lecture s'est malheureusement révélée pour le moins laborieuse de mon côté...
Non pas que la plume de l'auteur n'ait pas su me happer, bien au contraire. S'il y a bien une qualité que je peux concéder à ce roman, c'est qu'il se lit extrêmement bien, l'écriture étant tout ce qu'il y a de plus fluide et ne manquant certainement pas de verve. L'on reconnaît bien là la patte si caractéristique de cet auteur de fantasy qui était jusque là réputé pour en mettre plein les mirettes à un jeune lectorat sans pour autant y aller par le dos de la cuillère, si vous voyez ce que je veux dire. Que ce soit dans ses récits jeunesse tels que l'illustre Artemis Fowl ou dans son premier roman pour adultes, Eoin Colfer n'a pas l'habitude de prendre ses lecteurs pour des imbéciles et encore moins pour des mauviettes. De ce fait, il n'hésite pas à se montrer direct, parfois même acerbe dans les tournures qu'il emploie et c'est à nous, enfants comme adultes, de trouver la meilleure manière de se prendre l'uppercut en pleine figure sans qu'il n'en résulte trop de dégats. Dans le cas présent, je n'ai pas su comment m'y prendre face à cette déferlante de violence et d'irrévérance et autant vous dire que la soufflante n'en n'a été que plus douloureuse.
Ne vous méprenez pas : en temps normal, j'aime quand les auteurs sortent des sentiers battus, quand ils font montre de culot tant dans leurs idées que dans le langage qu'ils employent et qu'ils mettent dans la bouche de leurs personnages. J'avais par ailleurs immensément apprécié cela dans la saga culte de l'auteur, où tout le bestiaire des créatures fantastiques se retrouve ingénieusement revisité à la sauce vingt-et-unième siècle. Pas de poussière de fée et de paillette qui tiennent : la technologie a pris le pas sur les bonnes moeurs des temps anciens et le flagrant manque de scrupule de la plupart des protagonistes d'Artemis, humains comme surnaturels, était parvenu à clairement me transporter pour le coup.
Ici cependant, la mayonnaise n'a assurément pas pris. Je ne saurais mettre exactement le doigt sur ce qui a flanché. Je dirais que ce qui m'a le plus contrariée, c'est la vulgarité du texte. Trop de trash et de boyaux qui sortent de partout, trop de cruauté, d'immoralité, de noirceur pour que je puisse le supporter. Surtout que je ne voyais absolument pas quelle était le but dans tout ça. J'aime la sanguinolence, la brutalité, le dégoûtant quand cela a un sens bien précis, quand cela fait avancer l'histoire et que cela lui donne un certain cachet comme dans les Tarantino par exemple, mais n'est pas Tarantino qui veut et avec Le dernier dragon sur Terre, je suis en l'occurence ressortie de ma lecture résolument perplexe et écoeurée. Certains éclats d'humour m'auront permis au cours de mon avancée dans l'intrigue de relâcher un peu la pression mais cela n'a pas du tout suffi pour sauver ce livre et le faire remonter dans mon estime. Si encore j'avais éprouvé un tant soit peu d'attachement envers les personnages mais là encore, je suis restée de marbre, je ne suis pas parvenue à éprouver la compassion que j'étais censée ressentir à leur égard. Sur la fin, je reconnais que le duo Vern-Squib aura accompli l'exploit de m'attendrir un minumum mais dans l'ensemble, ce roman aura été pour ma part une jolie petite déception. Croyez-bien que je suis la première à le déplorer.
Pour conclure, si vous recherchez un récit bien écrit, qui n'a définitivement pas froid aux yeux et qui vous dépeint les dragons d'une façon telle que votre perception de ces créatures mythologiques s'en retrouvera à tout jamais altérée, alors foncez sans hésiter sur Le dernier dragon sur Terre ! Frissons et senteurs marécageuses garentis ! En ce qui me concerne, je crois bien qu'à vouloir jouer avec le feu en sortant coûte que coûte de mes sentiers battus, je m'en suis brûlée les ailes. Autrement dit, je ne souhaite qu'une chose à ce livre, c'est qu'il trouve son public et je ne doute pas qu'il le fera mais personnellement, je préfère retourner me blottir dans les pages moins tourmentées (quoique...) d'Artemis Fowl. C'est mon Vodka-Martini (si vous lisez ce livre, vous comprendrez rapidement de quoi je parle) à moi !
« Après tout, autant qu'il pouvait le savoir, Vern était le dernier de son espèce. Et si c'était vraiment le cas, il se devait, par considération pour sa lignée, de rester vivant aussi longtemps que possible. »
Fabuleux roman de fantasy moderne drôle original intense et ardent... Comme ce dragon Vern.
Un vrai bonheur de lecture !
https://fantasybooksaddict.blogspot.com/2020/09/le-dernier-dragon-sur-terre-eoin-colfer.html
Je reconnais que c'est la couverture qui m'a d'abord fait craquer et la promesse du résumé parlant de dragon.
Je connaissais la plume de l'auteur pour avoir déjà lu Artémis Fowl mais je ressors tout de même très mitigé. J'ai eu énormément de mal avec le côté sombre de l'intrigue car on est loin des dragons au sommet de leur puissance et d'un univers fantasy. L'intrigue a du mal à décoller à cause des description surtout au début, et le rythme est assez lent tout au long du livre, s'embourbant dans la moiteur du bayou.
Côté personnages, ce n'est pas la joie non plus car on se retrouve face à des anti-héros. Le bien et le mal ne sont pas clairement définis pour eux. D'ailleurs, ils ont plutôt tendance à flirter avec le mal.
J'ai, tout de même, fini par m'habituer au cynisme de Wyvern, notre dragon et Squib, un adolescent. J'ai apprécié le tandem qu'ils en viennent à former, malgré leur propension à vouloir en premier lieu sauver leur peau. Finalement, j'ai même l'impression que c'est ce qui les réunis. Tous les deux évoluent et en viennent à se protéger l'un et l'autre, bien qu'au départ ils le faisaient seulement par nécessité.
Pour conclure, je ne ressors pas satisfaite de cette lecture mais cela reste une expérience atypique ! Si le duo Wyvern/Squib a fini par me plaire grâce à leur évolution, l'intrigue lente et l'ambiance sombre restent de gros points négatifs !
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