Cet ouvrage est un véritable voyage initiatique vers l'esprit ou essence de l'être humain, le Père de la religion chrétienne. Il emprunte les voies de la philosophie et de la plus haute spiritualité, éclairant le symbolisme de la crucifixion, épisode majeur du Nouveau Testament, et justifiant le propos de Milarépa selon lequel celui qui veut se libérer échouera s'il prétend conserver le « je ». Le propos n'est pas spéculatif. Il ne s'engage pas non plus dans le merveilleux. Bien au contraire, il démontre le caractère naturel du dépassement de l'ego, faisant de ce dépassement un horizon ouvert à tout homme. Pari difficile, pari ambitieux, mais réussi. Le propos est juste, perspicace et parfois poétique. La grande ouverture d'esprit de l'auteur, qui fait l'originalité de l'oeuvre, lui permet de s'exprimer en philosophe tout en soutenant la valeur profonde du récit biblique de la crucifixion.
Une démonstration très intéressante qui ouvre l'esprit à ceux qui cherchent à se comprendre eux-mêmes, puis à comprendre l'univers.
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