"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le corps et l'âme - John Harvey - Traduction Fabienne Duvigneau
Frank Elder, flic à la retraite vit dans le cadre enchanteur des Cornouailles en Angleterre. Sa fille Katherine frappe un soir à sa porte, les bras mutilés et visiblement sous le choc d’une relation amoureuse qui a pris un mauvais tournant. Quelques jours après, son amant, peintre contemporain à succès est retrouvé mort dans son atelier. Elle devient rapidement la coupable idéale et, à mesure que l’enquête avance, les vieux démons refont surface. Le corps et l’âme est un polar addictif, bien écrit, bien construit, un véritable page turner !
L inspecteur retraité franck Elder se coucie du moral de Katherine, . Sa fille , installe a londres se remet difficlement de son rapt et de son agression, sept ans auparavent
fragile, la jeune femme accepte de poser nue pour un artiste peintre adpete de pratiques sulfureuses . Quand ce dernier est retrouvé port dans son ateleir londonien, l inspectrice en charge de l enquete s interesse au pprofil de katherine
l auteur plonge son flic dans une intrigue riche en rebondissements , il décrit ses peronnages avec une sensibilité remarquable , dans un crescendo bien rythmé et addictif
johna harvey écorne au passage un sercice public a bout de souffle
le parrallele avec la situation actuelle du pays, durement confronté à la pandémie de covid, est frappant
C’est avec retenue et émotion que je me suis plongé dans ce dernier opus de John Harvey qui vient conclure la saga Frank Elder. C’est toujours émouvant de retrouver un personnage qu’on a suivi, aimé. Ces retrouvailles sont sobres, touchantes… C’est le moment pour Frank de faire le point sur sa vie, sur ses rapports aux autres et en particulier sa fille… L’ambiance est tendue, les mots ont du sens, John Harvey a ce talent de fouiller les âmes, on y est, on s’y croirait, balancé dans cette enquête réaliste entre les Cornouailles venteuses et le Londres bruyant.
Je l’ai déjà dit, je le répète, il faut lire John Harvey. Avec lui j’avais déjà perdu Charlie Resnick (j’en parlerai un jour), je viens de perdre Frank Elder.
Je n’aime pas perdre mes personnages favoris…
L’ancien inspecteur Frank Elder se fait encore bien du souci pour sa fille Katherine. Il faut dire que la découvrir sur le pas de sa porte l’air épuisé et portant des bandages aux poignets, cela inquiéterait n’importe quel parent. Depuis sa rupture avec un artiste peintre pour qui elle posait, Katherine peine à remonter la pente. C’est encore plus vrai quand on retrouve le peintre controversé assassiné dans son atelier, devant des tableaux pornographiques dont elle est le modèle. Alors qu’elle pourrait bien devenir le suspect numéro un, son père va faire son possible pour la protéger, prouver son innocence et lutter avec elle contre les démons du passé. L’auteur nous emporte totalement dans ce dernier opus de la série Frank Elder. Personnellement j’ai pris le train en route mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture, cela m’a juste donné très envie de remonter le temps et de découvrir les précédents tomes sans compter qu’il s’agit peut-être du dernier roman de l’auteur (il a quatre vingt deux ans). Une belle écriture pour une descente aux enfers d’un père qui ne connait pas de limite lorsqu’il s’agit de sa fille perturbée. Le style est superbe, on y retrouve la rugosité des côtes de Cornouailles. L’intrigue est bien construite, on peut avoir ici deux histoires qui s’entremêlent sans se mélanger. Passé et présent donnent un rythme haletant et les personnages provoquent l’empathie, j’ai été happée très rapidement. Katherine est un personnage complexe avec lequel il est difficile d’entrer en communication, même son père semble en échec. Pourtant on ne peut qu’éprouver une forte sympathie pour cette jeune femme qui tente de se reconstruire après une agression violente subie sept ans auparavant. Une conclusion bouleversante et rare nous est proposée qui a su me faire vibrer jusqu’à la dernière ligne. Juste un petit mot de plus sur la couverture qui est juste parfaite pour nous faire ressentir l’atmosphère du livre. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/01/28/38745110.html
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