Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Depuis qu'il est redescendu parmi nous (par minou ?) après avoir endossé le rôle de Dieu, Le Chat revient à sa préoccupation première : nous mettre les zygomatiques en feu. Le Chat balance et flingue à tout va : il passe à table, crache le morceau, met les bouchées doubles et n'y va pas avec le dos de la cuillère. Avec ce dix-neuvième opus en forme de coffret, Geluck nous offre le meilleur de sa production inédite des quatre dernières années. Dessins, strips et gravures jamais publiés dans la presse nous dévoilent l'inépuisable créativité de cet auteur prolifique dont la liberté de ton n'a jamais été aussi grande qu'aujourd'hui. Selon le tempérament de chacun, Le Chat passe à table se déguste ou se dévore. Une fois de plus, Le Chat ne recule devant aucun procédé pour nous plier en deux, car, comme il le dit très justement : la faim justifie les moyens.
Le Chat revient donc fidèle à lui-même et pas à son maître, on le sait bien, contrairement à un chien ! Il revient donc avec ses légendaires, n'ayons plus peur des mots désormais, à notre époque où leur galvaudage est quasiment un exercice obligatoire pour tout présentateur télévisuel ou journaliste qui se respecte. Historique, la France qui bat l'Allemagne, euh, non, pardon, ça c'est utopique. Pouf, pouf. Historique donc, la France qui bat le Brésil -au foot évidemment, que les non-sportifs veuillent bien me pardonner cette ellipse ; je connais des hommes et des femmes qui ont fait l'histoire -enfin, quand j'écris "je connais", c'est une façon de parler, je ne les connais pas de visu ni même bibliquement, je connais leurs noms et parfois même leurs faits d'armes- qui doivent se retourner dans leurs tombes où qu'elles soient, eux et elles ou leurs actions sont historiques, pas un sportif qui met la baballe dans un but fut-il gardé par un autre sportif ! Mythique, le septuple vainqueur du Tour de France, avant bien sûr que sa statue ne soit rongée par les substances illicites et interdites -sans commentaire superfétatoire de ma part !
Bon, je disais avant de m'emporter et de laisser libre cours à mon désespoir de (ré)entendre un jour les intervenants des médias user d'un français approprié et mesuré, un langage idoine, que Le Chat revenait avec ses légendaires mauvaise foi, immodestie, gourmandise, absurdité et philosophie (comment ça c'est un pléonasme ?), mauvais goût, provocations, ... P. Geluck fait cette fois-ci moins dans le dessin d'actualité et/ou politique, même si l'un d'entre eux représentant une salle d'un café d'une ville gérée par le FN devrait faire parler de lui. Bon, vous le savez, j'aime Le Chat depuis longtemps et même si certains dessins me parlent moins, si d'autres font flop, je suis très bon public, parce qu'en plus, dans le lot, il y en a tout un tas qui marche très bien. Il est fort justement écrit en couverture : "Je l'avoue, je ne respecte rien." Moi non plus, alors, égratigner un peu Le Chat, c'est normal. Qui aime bien châtie un peu quand même mais pas trop, parce que bon, faut pas exagérer.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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